L’état de dégradation très avancé de l’avenue de la République qui traverse le centre du village de Sidi Chahmi, incommode péniblement aussi bien les habitants que les commerçants.
Et pour cause, des nuages de poussière se dégagent après le passage des véhicules, ou au moindre coup de vent. Cette dégradation de la chaussée contraint aussi les automobilistes à slalomer pour éviter les nombreux nids-de-poules, pour ne pas dire des crevasses.
Chacun des commerçants se trouvant sur cette avenue, est obligé d’arroser plusieurs fois par jour la partie de la chaussée se trouvant en face de son magasin pour atténuer un tant soi peu l’infiltration de la poussière. «C’est vraiment malheureux de voir et de vivre cette situation qui dure depuis au moins deux ans.
Notre village ne mérite-t-il pas un meilleur sort ? Nous sommes certains que les douars sont mieux entretenus notre village. En hiver, ce sont les inondations qui nous menacent, et en été c’est la poussière qui nous étouffe», relatent deux jeunes hommes qui enchaînent la discussion sur l’état des caniveaux d’évacuation des eaux pluviales de cette avenue.
«Comme vous pouvez le constater, les caniveaux sont totalement pleins de boue sèche, résultant des inondations qui ont eu lieu en hiver. Au cas où une forte averse se produirait, nos habitations seront à coup sûr inondées.
Est-ce normal, est-il logique de ne pas entreprendre des travaux de réfection de la chaussée et des caniveaux dans de brefs délais pour rendre la vie plus ou moins agréable ?», se demandent nos interlocuteurs.
Dans le jardin public (la palmeraie haï En-nakhil), la situation n’est guère meilleure. Les traces des inondations de l’hiver dernier sont toujours présentes. La boue sèche couvre une bonne partie de cet espace de «détente», et l’entretien fait cruellement défaut. Les lieux sont envahis par des herbes folles alors que les déchets qui jonchent le sol, servent de décor.
A.Bekhaïtia