Il devrait diriger sa dernière rencontre lundi: Fin de mission pour Leekens.

Il devrait diriger sa dernière rencontre lundi: Fin de mission pour Leekens.

C’est la fin de cycle. Après le départ de l’ancien sélectionneur national Vahid Halilhodzic, juste après un Mondial-2014 des plus positifs, la sélection nationale n’a jamais réussi à sortir la tête de l’eau et hisser son niveau de jeu qui a fait d’elle le numéro un au niveau continental pendant plusieurs mois.

Jeudi soir, tous les espoirs reposaient sur les épaules de Riyad Mahrez, fraîchement sacré meilleur joueur africain. Finalement, c’était la désillusion totale, et les Verts ont complètement hypothéqué leurs chances de qualification au prochain tour à la CAN-2017.

C’est la deuxième fois que l’Algérie ne parvient pas à passer le premier tour après seulement deux matches joués après l’édition de 2013 en Afrique du Sud. Certains diront qu’il reste encore un mince espoir, mais il est quasiment impossible de voir les Tunisiens lâcher leur billet devant le Zimbabwe, après avoir fait le plus dur face à l’Algérie.

Les Aigles de Carthage n’auront besoin que d’un point pour accompagner le Sénégal, déjà assuré de terminer premier quelle que soit l’issue de son match face aux Algériens. Depuis l’entame de la CAN, les Algériens donnaient l’impression de subir une corvée. Ils ont hâte de finir cette mission et rejoindre leurs clubs respectifs. Ils ne sont pas parvenus à battre le Zimbabwe, 103e au classement, puis ils ont prouvé qu’ils étaient bien limités et ne pouvaient rivaliser même pas avec les petites équipes.

Le constat est là, il y a un échec à la CAN-2017. C’est aussi très mal engagé pour les éliminatoires de la Coupe du monde, et il est certain maintenant que Georges Leekens est loin d’être l’entraîneur qui sied à la sélection nationale. Son bilan est tout simplement catastrophique. Hormis ses quatre “victoires” face à la Mauritanie et au WA Boufarik et à l’USM Blida, il a à son actif deux défaites (Nigeria et Tunisie) et un nul presque volé face au Zimbabwe. Avec un tel bilan, doit-il rester sélectionneur d’Algérie ?

C’est sûr que ses résultats ne plaident  guère pour lui. Selon des indiscrétions, le technicien belge ne va pas rester longtemps à la barre technique des Fennecs, surtout que les objectifs pour les années 2017 (CAN et Coupe des Confédérations) et 2018 (Mondial) sont quasiment hypothéqués. Le sélectionneur des Verts devrait diriger son dernier match à la tête des Verts lundi prochain à l’occasion de la dernière rencontre de la phase des poules du Groupe B.

Il faut signaler qu’au départ, sa nomination a surpris plus d’un. Les Tunisiens, qui le connaissent parfaitement pour avoir drivé leur sélection pendant plus d’une année, ont affirmé que l’Algérie méritait un meilleur entraîneur que Leekens. La Fédération algérienne de football devrait prendre une décision et, surtout, entamer dès maintenant, la recherche d’un sélectionneur ayant le profil de diriger une équipe composée de joueurs aux humeurs devenues incontrôlables depuis quelques mois.

Les premières informations affirment que Madjid Bougherra, Mansouri et Neghiz continueront leur mission au sein du nouveau staff technique. Une décision bien étudiée pour désigner un coach à charisme et à forte personnalité. Il est temps pour que tout responsable de cette décadence rende des comptes.

Raouraoua est fautif pour avoir choisi un sélectionneur loin de répondre aux attentes, Leekens fautif pour avoir accepté une mission qu’il est loin de pouvoir mener à bien, et les joueurs sont fautifs car ils n’arrivent pas à montrer leur potentiel alors qu’ils ont tous les moyens. La finalité dans l’histoire, c’est que le peuple a toujours été le dindon de la farce.