Après des travaux de réaménagement initiés en juin 2013 et qui ont consommé une enveloppe financière de 1,25 milliard de dinars, l’aéroport Abdelhafid-Boussouf d’Aïn Bouchekif, à Tiaret, demeure toujours inactif.
Lors de sa visite sur ce site, le 6 janvier 2015, Amar Ghoul, alors ministre des Transports, avait déclaré que cette infrastructure aéroportuaire allait assurer, durant la semaine d’après, trois vols internationaux et trois dessertes domestiques.
Malencontreusement, cet aéroport, qui a bénéficié des travaux de confortement de la piste, sur une distance de 3 000 mètres, ainsi que de la réalisation de divers équipements, voire des accès secondaires, des signalisations lumineuses, un parking d’une capacité d’accueil de cinq avions et le renforcement de la sécurité, se voit, au jour d’aujourd’hui, inutilisé.
“Déclarations sans suite et argent jeté par les fenêtres”, telle est la déduction que l’on peut tirer au moment où l’on parle de développement providentiel.
