Il devait être confié à un bureau d’études spécialisé : Le plan de protection du site archéologique de Siga remis dans les tiroirs

Il devait être confié à un bureau d’études spécialisé : Le plan de protection du site archéologique de Siga remis dans les tiroirs

Le retard mis dans la mise en œuvre du plan de protection du site archéologique de Siga (wilaya de Aïn Témouchent) est dû à l’application du cahier des charges qui exige les compétences d’un bureau d’études spécialisé, inscrit dans un fichier national. Le plan de protection, dont le budget de réalisation est débloqué depuis 2007 par le ministère des Finances pour le compte du secteur de la culture, englobe dans sa première phase la définition du domaine d’intervention sur le site archéologique, pourtant déjà exploré depuis les années 60. Sauf que la réglementation actuelle interdit toute opération de fouille dans un site historique classé ou pas encore, sans l’élaboration d’un plan de préservation qui permettrait, outre les étapes et les équipes d’intervention, la consignation de chaque opération entreprise et chaque objet ou découverte archéologique mise à nu.