L’ex-candidat à l’élection présidentielle, Ali Benflis, est formel : les violations des droits et des libertés par le régime qui s’intensifient ces derniers temps signent la fin du parcours du régime qui se “rapproche”.
“L’intensification des violations et des transgressions des droits et des libertés perceptibles actuellement va de pair avec la fin du parcours d’un régime politique qui se rapproche”, a indiqué, hier, Ali Benflis dans un communiqué au lendemain de l’interdiction par les autorités d’une conférence thématique de la CLTD sur les conditions d’élections régulières. “Ce régime et avec lui toutes ses clientèles politiques intéressées savent cela tout comme ils savent que l’alternative démocratique est en marche et que les combats d’arrière-garde n’en arrêteront pas le cours”, soutient-il. Pour Benflis, qui accuse le régime de livrer une guerre d’usure à l’opposition et de s’emmurer dans le non-droit, de telles interdictions “s’inscrivent d’une manière générale dans une véritable stratégie de harcèlement visant vainement, d’abord, à empêcher l’opposition nationale de consolider l’ancrage qu’elle a indéniablement acquis au sein de notre société ; ensuite, à entraver la diffusion de son projet de transition démocratique pacifique qui y rencontre un écho grandissant ; et enfin à contrarier son action de mobilisation et de sensibilisation de nos concitoyennes et de nos concitoyens autour de ce projet”.
K. K.