Il dénonce le favoritisme dans l’attribution de logement,Les aveux de Ksentini

Il dénonce le favoritisme dans l’attribution de logement,Les aveux de Ksentini

Dans son dernier rapport annuel 2012, sur l’état des droits de l’homme, la Cncppdh, n’a pas été avec le dos de la cuillère pour dénoncer les graves dysfonctionnements dans les divers secteurs.

L’Algérie connaît un important déficit de logements, nécessitant une politique de construction massive. «Le favoritisme et le clientélisme» sont les facteurs déterminants dans l’attribution des logements. Ce n’est pas un parti politique de l’opposition ni une organisation qui s’oppose au pouvoir, qui l’affirme, mais c’est bien une organisation rattachée à la présidence de la République qui l’a souligné. Il s’agit de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme qui en a fait le constat dans son rapport annuel de 2012. Partant de constat, loin d’être réjouissant, la Commission nationale estime que de nombreux autres facteurs sont à l’origine de la crise de l’habitat en Algérie. Elle cite «l’absence d’une politique réelle d’attribution de logement, en Algérie, le problème de logement persiste et les efforts du gouvernement demeurent insuffisants», en précisant que les principaux problèmes sont, aussi, les retards dans la concrétisation des projets annoncés, le retard dans la distribution des logements et l’absence de transparence en matière d’attribution. «La question du logement en Algérie reste une préoccupation majeure de la Commission nationale, qui opère un suivi continu de la gestion et la matérialisation des programmes y afférent du gouvernement». Selon le rapport annuel de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, le document justifie pleinement que l’on continue de parler de crise, l’équipe de Farouk Ksentini élargit l’idée de l’important déficit national qui est donc difficile à soutenir et souligne par ailleurs, que l’absence d’une réelle politique de distribution des logements et le non-respect des critères d’éligibilité demeurent parmi les facteurs de ce phénomène qui provoque la grogne en matière sociale dans l’absence de mécanismes efficaces de contrôle relatif au droit du logement. A cet effet, la Commission nationale recommande les mesures ci-après, qui sont, «les prises en charge en matière de logement, des personnes qui sont effectivement dans le besoin au regard d’enquêtes sociales effectives, et de prendre en considération la situation particulière de chaque individu ou groupe», d’après le même rapport. En revanche, il est recommandé la mise en place d’un mécanisme qui permette le contrôle selon le rapport «une mise en place d’un mécanisme qui permet le contrôle, la surveillance et la bonne gestion de la liste d’attribution des logements» le même document précise que «la prise en considération du pouvoir d’achat des Algériens, la non-adoption du principe de discrimination dans l’exercice du droit au logement et le respect des critères de sélection» pour que le logement soit accessible.