Il dénonce la «répression politique et sociale » Le RCD suspend ses activités parlementaires

Il dénonce la «répression politique et sociale »  Le RCD suspend ses activités parlementaires

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie a décidé, hier, de suspendre sa participation parlementaire en signe de protestation contre les conditions politiques et sociales que traverse le pays.

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a, dans un communiqué de presse, conditionné son retour à l’activité parlementaire par la réunion des «conditions favorables».

Il précise que «malgré la fraude électorale, le parti a toujours porté à l’opinion nationale et internationale, les doléances et les exigences des citoyens, et a toujours dénoncé la gestion politique et économique, marquée par l’arbitraire et la corruption». Il ajoute que toutes les marches pacifiques et sit-in ont été également interdits, et ce, en mobilisant un «important dispositif de sécurité qui a réprimé toute forme de manifestation et de contestation dans le pays».

Le parti de Saïd Sadi précise que «l’agression dont ont fait l’objet les militants du parti, particulièrement son président, lors des précédentes marches avortées, organisées les samedis, a été l’une des raisons qui l’a incité à suspendre sa participation parlementaire». Il qualifie toutes ces formes «de répression et agressions exercées à l’endroit du président du parti comme une tentative de meurtre». Le communiqué ajoute que «tous ces évènements nous exposent à une nouvelle situation politique», dont «le Parlement ne veut pas entendre parler».

Ce dernier, selon les signataires, continue à faire «dans la complicité avec le gouvernement». Le RCD affirme que «la lutte aujourd’hui est plus que jamais dans la rue, adoptée d’ailleurs par les militants sur internet et les médias, en dépit des obstacles et des menaces, pour contribuer à l’éveil de l’opinion publique avec courage et sagesse», rappelant que le RCD avait boycotté la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire de printemps.

Par Samira A.