Il dément l’existence de pressions sur le défunt wali d’Annaba, Belaïz répond à l’opposition

Il dément l’existence de pressions sur le défunt wali d’Annaba,  Belaïz répond à l’opposition
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Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a affirmé, mercredi à Alger, que les propos qui circulent sur de prétendues pressions et contraintes qui seraient à l’origine du décès du wali d’Annaba, Mohamed-Mounib Sandid “ne sont que des rumeurs dénuées de tout fondement”.

Le ministre, qui s’exprimait devant la presse à l’issue de la mise en service du centre d’appel de son département ministériel, a affirmé que “le défunt ne s’est jamais plaint, lors de l’exercice de ses fonctions de wali tant à El-Oued qu’à Annaba, de pressions ni de contraintes quelconques”. “Tous les propos colportés à propos de son décès ne sont que des rumeurs dénuées de tout fondement”, a-t-il insisté, s’interrogeant sur “les motifs d’un tel comportement”. “Toutes les sources, officielles et autres, concordent sur l’absence de preuves que le défunt a subi ou qu’il fut sujet de pressions ou contraintes quelconques”, a-t-il encore soutenu, ajoutant que “la famille du défunt, contactée à ce sujet, a démenti ces rumeurs”. “Le défunt ne s’est jamais plaint au ministère de contraintes ni de pressions ni encore d’abus de pouvoir”, a poursuivi M. Belaïz, réfutant que le défunt ait présenté à trois reprises sa démission “comme colporté”. Le ministre a déploré que des personnalités connues pour leur sagesse et leur perspicacité aient construit leur thèse (sur le décès du wali d’Annaba) sur de vils rumeurs et propos de rue, non sur des preuves. Il a tenu à souligner que “l’État n’a jamais abandonné le défunt depuis le début de sa maladie”. “Il a été évacué à Paris pour des soins à bord d’un avion spécial et son état de santé faisait l’objet d’un suivi quotidien jusqu’à son décès”, a-t-il dit. “Je ne tolère pas que des pressions soient exercées par qui que ce soit sur des responsables de l’État au niveau des wilayas”, a averti M. Belaïz après avoir précisé que cette affaire avait “pris une autre dimension”. Le wali d’Annaba, Mohamed-Mounib Sandid, est décédé le 24 décembre à Paris à la suite d’un malaise cardiaque. De son côté, la famille du regretté wali d’Annaba, feu Mohamed-Mounib Sandid, s’oppose, par la voix du beau-frère du défunt, Mouloud Bensaïd, à “toute exploitation de la disparition du défunt à d’autres fins”. “Nous traversons des moments très pénibles et désirons surmonter cette épreuve et faire notre deuil dans la dignité, la tranquillité et dans le respect de la mémoire du défunt”, ajoute en substance M. Bensaïd avant de souligner que le regretté wali d’Annaba, “homme de terrain qui privilégiait la proximité dans toutes ses actions, a su gagner le respect et l’estime des citoyens tout au long de sa carrière professionnelle”. Les déclarations du ministre de l’Intérieur ainsi que celles de la famille du défunt interviennent dans un contexte marqué par les appels lancés par des partis de l’opposition quant à l’ouverture d’une enquête sur la mort du wali de Annaba, évoquant des pressions de la mafia du foncier dans cette localité.

R. N./APS

LG Algérie