Le conseil d’Etat vient de débouter Belayat qui avait introduit, en août, dernier une plainte pour faire annuler les décisions prises par le comité central du FLN, le 29 août dernier et sanctionné par le plébiscite de Amar Saidani comme secrétaire général en remplacement de Abdelaziz Belkhadem, huit mois après sa destitution.
On se souvient que Belayat qui était le coordinateur du parti après le départ de Belkhadem avait contesté, avec quelques autres membres du comité central la tenue de celui-ci arguant que ceux qui ont déposé la demande d’autorisation n’étaient pas habilités à le faire. Il avait même réuni ses partisans au siège du FLN et organisé une conférence de presse au moment où les travaux du comité central débutaient à l’Aurassi.
Abderrahmane Belayat ne s’expliquait pas à l’époque que la justice, après avoir interdit la rencontre ait fait volte-face moins de 24 heures plus tard. « La justice de mon pays ne saurait se désavouer », avait-il dit. D’où un nouveau recours au conseil d’Etat qui a donné raison à l’actuel secrétaire général de l’ex-parti unique.
C’est donc une double victoire politique et juridique pour Amar Saidani, qui a remporté la première lors de la tenue du comité central du 16 novembre en gagnant le pari de faire plébisciter le bureau politique, sans aucune voix discordante. Cela, même si 62 membres de cette plus haute instance du parti entre deux congrès se sont retournés contre lui. Il n’en demeure pas moins que la majorité continue à le soutenir et à lui prêter main forte, lui qui se prépare activement à la campagne électorale en battant, à chaque occasion, le rappel des troupes.
Par Faouzia Ababsa