il aura lieu les 20, 21 et 22 septembre, Taj autorisé à tenir son congrès

il aura lieu les 20, 21 et 22 septembre, Taj autorisé à tenir son congrès

Taj est autorisé par le ministère de l’Intérieur à tenir son congrès constitutif. Le parti d’Amar Ghou met les bouchées doubles, pour gagner du temps, à la fois pour tenir son congrès et être prêt pour les locales du 29 novembre prochain.

Les préparatifs vont bon train. La date du congrès est fixée pour les 20, 21 et 22 septembre à Alger. Probablement à la salle Harcha.

La première journée sera ouverte à tous les militants, a indiqué M. Djemâ. Ils seront un peu plus de 10 000, selon son estimation. Seulement 2 000 délégués participeront réellement aux travaux à partir de la seconde journée.

Taj veut faire plus grand en optant pour une représentation intégrale des 48 wilayas ainsi que de la communauté à l’étranger.

Par ailleurs, huit catégories professionnelles seront représentées avec une douzaine de délégués chacune. Entrepreneurs, journalistes, sportifs, imams, cadres, artistes, handicapés et société civile sont invités à rencontrer le président du parti avant de désigner pour chacune de ces catégories 12 représentants pour participer au congrès. Une nouveauté, a estimé notre interlocuteur.

Le but de ces rencontres est de faire connaître le parti à toutes ces catégories.

“Nous avons opté pour l’élargissement de la représentation à toutes les wilayas parce que nous avons constaté un engouement des militants”, a-t-il souligné. La loi autorise les partis à tenir leur congrès avec des délégués de 16 wilayas pour une implantation minimale dans 25 wilayas.

C’est donc la course contre la montre au Taj pour arriver à l’heure des locales sans les rater mais surtout pour marquer en force son entrée sur la scène politique.

Pour réussir ces deux événements, le parti table surtout sur les femmes et les jeunes pour lesquels il veut donner plus de chance d’être présents lors de ces élections. “Nous allons donner une chance aux jeunes et aux femmes pour se porter candidats au nom de notre parti”, a affirmé

M. Djemâ qui précise que Taj ne veut pas de militantisme conjoncturel et de nomadisme politique. “Nous voulons leur donner une chance et être présents tout le temps sur le terrain, pas uniquement lors des rendez-vous électoraux”, a-t-il ajouté.

Amar Ghoul a déjà donné le ton lors de sa première sortie où il a donné les grands axes de sa nouvelle formation et affiché ses ambitions de bâtir un grand parti qui puisse redonner espoir. Loin des batailles idéologiques et ouvert à tous les Algériens. Taj n’est surtout pas un parti islamiste.

D.B