chapelet de problèmes dans les délais de remboursement, déficit en management, assurance de personnes en berne… C’est un peu ça le secteur des assurances en Algérie. Le chiffre d’affaires de ce dernier a augmenté de 11 % atteignant 95,7 milliards de dinars en 2012 contre 86 milliards de dinars en 2011.
«Dans le système des assurances, il y a une multitude d’intervenants, si un maillon de la chaîne est défaillant, c’est tout le système qui risque de s’écrouler, parce que la performance se mesure à l’ensemble du système», explique Habib Derbaci, expert comptable et commissaire aux comptes agréé auprès des tribunaux. Et de tous les problèmes, celui lié aux délais de remboursement des assurés continue de peser de tout son poids sur ce secteur. En effet, lorsqu’ils évoquent la question des indemnisations, les assurés dressent un tableau noir de la situation. Pourtant, la loi de l’année 2006 a apporté des améliorations, introduisant des outils qui sont de nature à permettre à l’assuré de défendre ses intérêts et de demander à son assureur, en cas de retard dans le paiement des indemnités, de lui payer des dommages et intérêts. Mais la réalité est tout autre. Néanmoins, les responsables de ce secteur promettent que la situation va changer, qu’il faut arriver, à terme, à des solutions pérennes et à rétablir la confiance perdue.
R. K
