Le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’administration publique (Snapap), Belkacem Felfoul, a animé, hier, une conférence de presse en son siège sis à Bab Ezzouar à Alger.
Le conférencier s’est longuement attardé sur la grève lancée récemment par son syndicat pour le 6 du mois courant.
D’emblée, l’orateur fera savoir qu’il s’agit d’une action d’une journée. Toutefois, at- il averti, «Si nos revendications ne sont pas prises en charge, notre mouvement se poursuivra. » Pour couronner cette action de succès, l’orateur appelle à la mobilisation générale de tous les travailleurs de la Fonction publique notamment ceux adhérant au Syndicat.
Quid, maintenant des revendications du Snapap ? Il s’agit de 15 points et non des moindres. Il est question, entre autres, de l’intégration de l’ensemble des contractuels au niveau de la Fonction publique dont le nombre avoisine les 500 000 (100 000 dans le secteur de la santé, 50 000 pour le secteur de l’éducation et 40 000 pour les collectivités locales).
Le même syndicat réclame, en outre, l’harmonisation des taux du régime indemnitaire concernant les corps communs, à raison de 40%, l’élaboration des régimes indemnitaires ainsi que l’ouverture du dialogue et la concertation avec le Snapap.
À cela, il y a lieu d’ajouter l’installation d’un Conseil supérieur de la Fonction publique. Belkacem Felfoul a demandé la participation de son syndicat à l’ensemble des Conseils d’administration à l’image de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), le Conseil national économique et social (Cnes), le Fonds national de péréquation des oeuvres sociales (Fnpos).
Dans ce sillage, le conférencier a appelé à la révision du décret N°179.82/303.82, relatif à la gestion des oeuvres sociales. Pour lui, ce décret est caduc. Le ministre du Travail nous a promis un changement, mais depuis rien n’a été fait ».
A-t-il précisé. L’augmentation du salaire unique à 3000 DA, l’augmentation de la prime scolaire à 2000 dinars , la revalorisation des allocations familiales à 1200 DA figurent au rang des éléments incontournables de la plateforme de revendications du Snapap. Par ailleurs, le SG du Snapap a plaidé pour le maintien de la loi actuelle portant le départ à la retraite.
Louisa Aït Ramdane