Coach Vahid alimente une énième fois la polémique
Le technicien bosnien est plutôt convaincu d’avoir fait beaucoup de jaloux autour de lui.
La question du devenir du Bosnien Vahid Halilhodzic à la tête des Verts, dès la fin du Mondial 2014, est désormais définitivement tranchée. L’actuel sélectionneur de l’EN vient de déclarer sur France 24, qu’il quittera son poste actuel, après le Mondial brésilien. Désormais, l’après-Halilhodzic sera certainement examiné, et surtout tranché en temps voulu et opportun par Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football. Il n’en demeure pas moins que Vahid Halilhodzic a usé d’un ton amer, en annonçant sa décision de mettre fin à son aventure avec l’Equipe nationale, au lendemain du prochain Mondial.
En matière de temps passé jusqu’ici avec les Verts, soit à ce jour une trentaine de mois environ, les six prochains mois que passera désormais Vahid Halilhodzic, seront entièrement consacrés à la préparation de l’EN, en prévision du Mondial 2014, et rien d’autre. Le premier semestre de l’année prochaine, et notamment à partir du mois de mars 2014, les choses autrement plus importantes que la question de son avenir professionnel, seront entamées par l’actuel patron technique de l’EN.
Il faudra surtout pour Vahid Halilhodzic d’arriver à dégager la fameuse liste des 23 joueurs algériens qui prendront part au prochain Mondial.
Une liste qui sera évidemment puisée sans surprise parmi la trentaine d’éléments récemment retenus dernièrement, à la veille de la dernière double confrontation en date algéro-burkinabée.
D’ailleurs, au sujet des deux matchs barrages qualificatifs au Mondial 2014, et au terme desquels il a finalement réussi sa mission de qualifier l’Algérie au prochain grand rendez-vous mondial de la balle ronde, Vahid Halilhodzic est profondément persuadé que cette nouvelle participation de l’EN à une phase finale de Coupe du monde, n’aurait malheureusement pas fait que des heureux en Algérie. Le technicien bosnien est plutôt convaincu d’avoir fait beaucoup de jaloux autour de lui. Il est vrai que les nombreuses critiques portées à son égard, notamment par certains observateurs, et autres techniciens algériens, ont été légion, notamment au lendemain de la CAN 2013.
Il est clair aussi que Vahid Halilhodzic n’a nullement digéré à ce jour, certains articles de presse qui ont remis en cause son travail à la tête des Verts. Halilhodzic a surtout enfoncé le clou en défiant aujourd’hui ses détracteurs. Il est vrai qu’en matière d’objectifs qu’il s’était promis d’atteindre avec les Fennecs, l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a pleinement rempli son contrat. Mais le fait d’être profondément persuadé aujourd’hui, que les Algériens font preuve de manque de réalisme en croyant que l’EN peut passer au second tour du prochain Mondial, provoque quelque part du désordre autour des Verts, notamment à l’approche de leur importante préparation future aux joutes finales brésiliennes.
Pourquoi Vahid Halilhodzic tient-il absolument à freiner les ardeurs des Algériens qui sont convaincus du contraire? L’actuel sélectionneur des Verts, aurait-il subitement perdu toute ambition d’aller encore de l’avant avec un Onze national auquel lui-même reconnaît pourtant avoir réussi à donner un nouveau visage? Ou bien tout simplement, tous ces derniers longs mois passés à la tête de l’EN, ont-ils fini par le persuader qu’il sera finalement préférable pour lui d’aller monnayer ailleurs ses talents de sélectionneur?
Il est vrai que Vahid Halilhodzic est sollicité de partout. Toutefois, malgré le fait d’avoir à son tour réussi le pari de qualifier les Fennecs au Mondial 2014, on sent que quelque part, l’amertume actuelle de Vahid Halilhodzic résulte finalement d’un véritable ras-le-bol profond aujourd’hui.
Pourtant, quasiment tous les millions de supporters, et autres nombreux inconditionnels des Verts, ont finalement été conquis par le technicien bosnien. Sur ce plan précis, Halilhodzic a certainement gagné une autre bataille dont la prochaine, prévue au pays de la samba, permet de rêver à d’autres exploits, pour l’instant irréalisables dans sa tête.