Il allait sauter face aux Emirats, Comment CHAOUCHI a été sauvé

Il allait sauter face aux Emirats, Comment CHAOUCHI a été sauvé
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Au cours du stage de notre équipe nationale à Nuremberg, Rabah Saâdane n’a cessé de répéter que Faouzi Chaouchi était le gardien numéro 1 des Verts. Une donne qui n’a étonné personne au vu des grandes qualités que renferme le keeper sétifien.

D’ailleurs, c’est Chaouchi qui a été titularisé face à l’Irlande. Un match durant lequel il a été sévèrement critiqué par l’opinion publique quant à sa grosse bourde sur le deuxième but inscrit par le meneur de jeu Robbie Keane. Une faute qu’a d’ailleurs reconnue Chaouchi.

Toutefois, la prestation moyenne du gardien de l’EN, à l’image de toute l’équipe, n’était pas la raison pour laquelle le coach national allait dans un premier temps incorporer Mbolhi. En fait, vu que ce dernier n’avait joué que 23’, Rabah Saâdane souhaitait voir à l’œuvre le joueur de Slavia Sofia.

Un raisonnement du sélectionneur national qui a pourtant changé à quelques jours du match face aux Emirats arabes unis. En fait, après mûre réflexion, et connaissant bien le personnage Chaouchi, l’écarter à un match de la Coupe du monde, surtout après qu’il fut critiqué, allait considérablement affecter son moral. Encore fragile sur ce plan au vu de son jeune âge, Rabah Saâdane a tout simplement estimé que reléguer Chaouchi sur le banc vendredi dernier pourrait lui faire perdre son gardien numéro 1, et ce, à tous les niveaux.

Le coach n’a pas voulu perdre son gardien numéro 1

Sachant qu’il avait impérativement besoin de retrouver sa confiance, sa lucidité et son assurance, l’entraîneur des Verts a préféré ne prendre aucun risque dans ce sens. Bien au contraire, il l’a non seulement fait jouer comme titulaire, mais il l’a laissé sur le terrain durant les 90’, alors que tout le monde s’attendait à un changement dans ce poste vu que plusieurs joueurs sont sortis.

Ainsi, l’entraîneur national a joué la carte de l’assurance vis-à-vis de son gardien, sachant pertinemment que ce dernier peut tout à fait être irréprochable dans un big match, comme ce fut le cas face à l’Egypte au Soudan le 18 novembre dernier.

Il joue la sécurité

D’un autre côté, et vu que le match de Nuremberg fut le dernier avant la Slovénie, même si Mbolhi a amplement mérité son statut de gardien numéro 2 au sein des Verts au vu de ses très bonnes qualités, rien n’assurait à Saâdane que le keeper de Slavia Sofia allait être parfait et détrôner ainsi le grand Chaouchi. En pesant le pour et le contre, le Cheikh a bien vu qu’il y avait un grand risque d’écarter Chaouchi à dix jours du premier match de la Coupe du monde.

Perdre le joueur sur tous les plans sans avoir l’assurance de l’autre côté. Une confiance qui a donné du boom à Chaouchi qui a beaucoup douté au cours de ces derniers jours en se posant beaucoup de questions et en se remettant souvent en cause après sa grosse bourde face à l’Irlande. Saâdane, au vu de sa grande expérience, a donc bien respecté le principe que s’il y avait un poste à ne pas déstabiliser en ce moment si critique, c’est bel et bien celui de gardien de but, car il est certain que c’est un pilier de l’équipe. L’entraîneur national lui a donc réédité sa confiance. A présent, ça sera à Chaouchi de sortir le grand jeu, comme il sait le faire, dimanche prochain face à la Slovénie.

A. H. A.