Il affirme ne rien s’interdire : “Peut-être que je suis fou, mais je veux gagner la CAN-2019”

Il affirme ne rien s’interdire : “Peut-être que je suis fou, mais je veux gagner la CAN-2019”

Djamel Belmadi n’a pas changé d’un iota. Il n’a pas hésité à déclarer qu’il va travailler pour remporter la Coupe d’Afrique des nations qui se jouera l’an prochain au Cameroun. “Il y aura une liste élargie, qui sera dévoilée demain (Ndlr : aujourd’hui). Le temps est en notre défaveur et il est impossible d’organiser un match amical avant le match face à la Gambie. Je n’aurai que deux séances d’entraînement pour connaître de près les joueurs, mais je pense qu’il y a des solutions pour relancer le groupe”, a-t-il fait savoir, avant de parler de ses ambitions. “Certains pourraient me considérer fou, mais je ferai en sorte que cette équipe remporte la Coupe d’Afrique en 2019. Ceci dit, et avant d’en arriver là, il faut bien se qualifier et ensuite nous aurons le temps de parler d’objectifs. Peut-être que j’ai tort et que je suis fou, mais mon premier discours aux joueurs c’est que je veux gagner la CAN 2019. Je ne m’interdis rien. Je ne crois qu’au travail de tous les jours et que les joueurs doivent se surpasser”.

Il a indiqué que c’est dans l’état d’esprit qu’il aura du boulot afin que les joueurs reprennent confiance et vivent comme un seul groupe. “Nous avons des joueurs de qualité pour monter une bonne équipe et revenir au-devant de la scène internationale”. Concernant l’éternel débat locaux-pros, Belmadi refuse d’en faire une histoire, car pour lui tous les joueurs sont des Algériens.

Son premier chantier consiste à trouver un équilibre entre l’attaque et la défense. Il a insisté sur la possession du ballon et c’est la raison pour laquelle il a indiqué qu’il veut voir des joueurs dont Brahimi, Ounas balle au pied. “Vous voulez voir Mahrez courir après son latéral gauche ? Non”, a-t-il expliqué. De ce fait, on pourrait comprendre que ces joueurs vont certainement être responsabilisés au niveau du compartiment offensif. En parlant des joueurs, il n’a pas hésité à les qualifier d’enfants gâtés, “mais cela ne les a pas empêchés de faire sortir les Algériens dans la rue dans plusieurs évènements. Je suis sûr qu’ils peuvent le refaire car ils en ont les moyens”, a-t-il fait savoir.

M. A.