Il accuse le pouvoir d’avoir échoué à développer le pays: Makri évoque un scénario à la vénézuélienne

Il accuse le pouvoir d’avoir échoué à développer le pays: Makri évoque un scénario à la vénézuélienne
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Considérant que son meeting n’est rien d’autre qu’une action parmi les activités de son parti, le président du MSP dira que cette rencontre avec la population à partir de Médéa sera le prélude de “notre montée à destination d’El-Mouradia”. Mais pour cela, dira-t-il, il faudra que les Algériens se mobilisent le jour j contre la fraude.

Et au leader du parti de poser la question aux détenteurs de la décision sur leur gestion depuis plus d’une vingtaine d’années, pervertissant les règles du jeu par la force et la peur pour garder le pouvoir sans faire évoluer le pays vers le développement. “Vous avez tout détruit, dilapidé les ressources du pays sans rien laisser aux générations futures, dépensé

1 000 milliards de dollars pour permettre l’enrichissement d’une catégorie d’hommes d’affaires”, dira-t-il à l’endroit du pouvoir.

Pour corroborer ses propos, il fera appel aux rapports publiés par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international et les différents autres organismes internationaux et nationaux sur la gabegie ayant caractérisé la gestion des réserves de changes qui ne cessent de fondre depuis 2014. “En 2021, il n’y aura plus dans les caisses qu’environ 30 milliards de réserves de changes, alors que l’économie a besoin de 25 milliards de dollars par an.” “Pis encore, en 2025, il n’y aura pas beaucoup de pétrole à exporter, mettant le pays dans une trajectoire menant à la situation qui se vit au Venezuela actuellement. Si les Vénézuéliens ont pu aller vers les pays voisins, nous autres n’avons que des voisins plus pauvres que nous, par la faute d’un système qui ne sait agir que par la fraude.”

LG Algérie

Pour le leader du MSP, les perspectives seront sombres “si nous ne nous donnons pas la main pour empêcher le pays de sombrer. C’est au prix du consensus que nous pourrons mettre les conditions de création de la richesse et des emplois via de petites entreprises et non pas de grandes qui ne profitent qu’à une catégorie de citoyens”. Il prédira que l’élection d’avril 2019 ne permettra pas d’espérer si le personnel politique qui occupe les différentes instances actuelles reste toujours en place. “Notre initiative pour un consensus n’a pas recueilli l’adhésion des autres formations politiques pour des raisons de leadership. Mais nous les avons avertis sur la maladie du président de la République et son incapacité à se porter candidat, et que son ère est bien révolue”, expliquera-t-il.

M. EL BEY