Invité d’une émission de télévision chez lui au Cameroun, l’ancien gardien de but des Lions Indomptables et de l’O Marseille, Joseph Antoine Bell a surpris tout son monde en accusant le président de la JSK, Moh Chérif Hannachi d’être derrière l’incident ayant provoqué la mort de l’attaquant camerounais Albert Ebossé après le match perdu contre l’USM Alger le 23 août dernier à Tizi Ouzou.
«Ebossé n’a pas été tué par un projectile, mais par un des loubards du président de son club» avait-il lancé. Une accusation très grave, jugée par de nombreux internautes comme étant un «pure délire» de la part de l’ancien lion indomptable. Une sortie, le moins que l’on puisse dire burlesque de la part d’une ancienne star du football continental et mondial. Bell a-t-il des preuves engageant la responsabilité du président de la JSK ? Des propos qui risquent de faire des remous dans les prochains jours. Allant jusqu’à voir la direction kabyle lancer un bras de fer ou bien intenter une action en justice contre l’ancien gardien des Lions sachant que ce genre de déclarations doivent absolument être appuyées par des preuves. Quoi qu’il en soit, Bell se doit de se raviser, car il n’a pas de leçon à donner à l’Algérie, un pays de football par excellence. Et surtout très respectueux des étrangers. La JSK avait déjà recruté des joueurs venus de l’Afrique subsaharienne qui y ont passé les meilleurs moments de leur carrière. La dernière sortie du défenseur malien Demba dans les colonnes de Compétition le confirment on ne peut plus clairement. Il avait même indiqué que la Kabylie est un «havre de paix» et que la JSK est un grand club qui ne mérite pas d’être terni de cette manière après la mort d’Ebossé. Que toute l’Algérie du football regrette amèrement.