La date du grand relogement tant attendu par les Algérois est toujours dans le secret des dieux. C’est du moins ce qui a été confirmé hier par le wali d’Alger qui a refusé de répondre à la question, laissant ainsi sur leur faim les journalistes présents au point de presse organisé en marge de la sortie sur huit sites d’habitat totalisant plus de 12 000 logements dont 11 000 sont fin prêts.
Ils ne seront, toutefois, pas livrés avant la réception des commodités d’accompagnement, telles que les services, les commerces, les infrastructures scolaires et même une ligne de transport. Abdelkader Zoukh s’est rendu accompagné de ses proches collaborateurs et des directeurs des secteurs concernés dans huit sites totalisant 12 000 logements destinés à la résorption de l’habitat précaire et situés dans les trois circonscriptions de Draria, Birtouta et Bir Mourad Raïs. À préciser que la qualité des logements est en train de gagner du terrain. Depuis l’innovation dans ce domaine en 2010, on constate un travail de recherche tant en aspect architectural qu’en agencement intérieur du logement. Pour des logements sociaux, on pourrait même dire qu’ils sont plus beaux et mieux faits que ceux des autres formules (AADL, LPP). C’est tant mieux, si une certaine pratique décriée ces derniers temps et consistant en la vente de ces logements par leurs bénéficiaires. Interpellé, le wali a clairement montré son intransigeance sur la question : “On ne permettra jamais à quiconque de faire des affaires avec les logements destinés aux familles nécessiteuses.
Toute personne qui revendra un logement attribué dans le cadre de cette formule ne pourra plus prétendre à un autre logement.” “Que ce soit bien clair : le temps de cette pratique est révolu”, a précisé le commis de l’État. C’est la première fois que le wali parle de revoir prochainement le nombre de pièces du logement, précisant que l’État, prenant acte de la composition moyenne d’une famille, a opté pour le F3 avant de passer dans un avenir proche à la généralisation des logements de type F4 pour améliorer les conditions de vie des ménages.
A. F