Il a tiré sur sa femme : un Algérien libéré après 36 ans de prison aux USA

Il a tiré sur sa femme : un Algérien libéré après 36 ans de prison aux USA

Il s’agit de Djoudi Djadi, qui, depuis l’année 1986, croupissait dans les prisons américaines. Cet Algérien, âgé maintenant de 65 ans, a été condamné pour tentative de meurtre contre son ex-fiancée. Cette libération qui survient 36 ans après son incarcération, va permettre à Djoudi Djadi, de retrouver sa maman, vivante et âgée de plus de 98 ans.

Une drôle d’histoire qui est celle de cet Algérien nommé Djoudi Djadi, qui a changé plusieurs fois de prison aux États-Unis d’Amériques, et qui a purgé une peine de 36 ans pour avoir tiré sur sa femme. Djoudi Djadi a été accusé d’avoir tenté de tuer sa femme en 1986 et fut condamné à la réclusion à perpétuité pour “tentative de meurtre”.

Djadi sera-t-il rapatrié ?

Selon nos confrères de Liberté, Djoudi Djadi a été libéré après une longue période de souffrance dans les prisons américaines. La même source indique que le ressortissant Algérien n’a jamais perdu espoir, et qu’il avait multiplié les appels à l’aide depuis la prison du Maryland dans laquelle il se trouvait. Des appels qui se sont avérés fructueux, puisqu’il a retrouvé sa libertè.

Pour rappel, l’ambassade d’Algérie aux USA a « multiplié de manière continue, les démarches, pour obtenir dans un premier temps la libération de notre compatriote », comme cela a été indiqué dans un communiqué parvenu à notre rédaction en juillet 2020. Le même communiqué précise que « l’Ambassade s’est engagée à le rapatrier en Algérie aussitôt sa libération acceptée ». L’ambassade d’Algérie s’est donc engagée pour que Djoudi Djadi « puisse retrouver son pays natal auprès des siens et surtout de sa mère que Dieu lui accorde une longe vie ».

Le ressortissant Algérien est arrivé très jeune à New York, en 1980. C’est là où il avait connu son ex-fiancée sur laquelle il avait tiré à l’aide d’une arme de petit calibre après qu’il l’eut surprise en train de le tromper avec un autre homme. La victime ne fut que très légèrement blessée, et Djadi fut condamnée à la perpétuité.