Il a tenu aujourd’hui une conférence de presse, Belaïd appelle au clame et à la vigilance

Il a tenu aujourd’hui une conférence de presse, Belaïd appelle au clame et à la vigilance

Le candidat à la magistrate suprême, Abdelaziz Belaïd a animé une conférence de presse aujourd’hui à Alger, pour faire une rétrospective de sa campagne électorale et aborder certaines questions d’actualité nationale.

Dans son allocution, Abdelaziz Belaïd s’est longuement attardé sur la question de la violence durant cette période électorale. « Il faut cesser les tentatives de destruction de ce pays » insiste-t-il en appelant toutes les parties à la retenue et à la vigilance. Pour Belaïd, « la violence se manifeste sous plusieurs formes. Les insultes et les menaces sont de la violence, la fraude électorale en est une, l’empêchement des gens de s’exprimer, le parti-pris des médias en faveur d’un seul candidat, tout ça sont des formes de violence ». Pour ce qui le concerne, il affirme avoir fait « une campagne électorale honnête sans invectiver personnes ni porter atteinte à aucun des candidats ».



Sur la lancé, le candidat affirme être convaincu que la lutte pacifique finira par « imposer la rupture avec le mode de gouvernance actuel et instaurer la démocratie ». « C’est vrai qu’il y’a des gens qui ont trop tardé et ont mis plus de 15 ans à la magistrature suprême, mais nous ne pouvons les déloger que par la force de l’urne », a-t-il estimé.

Abordant la question de la fraude devenue récurrente et sur la manière idoine d’y faire face, il indique qu’il est « persuadé que la fraude électorale sera contrecarrée s’il le peuple vote en masse ». Et sur l’éventualité d’un deuxième tour et celui à qui, parmi les deux candidats il apporterait son soutien, Belaïd Abdelaziz a exclu cette éventualité. « Je ne peux pas être avec un candidat qui a plus de 70 ans », a-t-il répliqué, en ajoutant que cette bipolarité risque de « tuer l’espoir de la jeunesse algérienne qui aspire à un changement et à un pays avec avenir prospère».

Mahmoud Chaal