Le président de la FAF a contribué à la réussite de l’EN
Personne ne doit nier l’apport du président de la FAF pour que l’Algérie retrouve toute son aura dans la sphère des instances régionales africaines, voire la plus grande instance mondiale du football, la FIFA.
L’un des artisans principaux du parcours extraordinaire des Verts concrétisé par d’abord, le retour de l’Algérie à la phase finale d’un Mondial en 2009, mettant fin à 24 ans d’attente et surtout par cette seconde qualification consécutive à cette phase finale du Mondial au Brésil, l’année prochaine n’est autre que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua. Personne ne doit nier l’apport du président de la FAF pour que l’Algérie retrouve toute son aura, aussi bien dans la sphère très fermée des instances régionales africaine, voire la plus grande instance mondiale du football, la FIFA. Fort de son premier passage à la tête de la FAF de 2001 à 2005, il est réélu en 2009 à l’unanimité, à main levée, des 116 membres présents sur les 145 que compte l’assemblée. Son principal souci était de redorer le blason de l’Algérie sans oublier le projet de professionnaliser le football algérien. Mais une première mission «urgente» était «obligatoire» pour le président de la FAF: gérer la situation en cette tragédie nationale et surtout remettre l’Algérie dans la place qui lui sied sur le plan régional, continental et international. Difficile mission, certes, mais pas impossible pour un gestionnaire hors pair: président-directeur général d’une société privée; cadre supérieur dans l’administration d’Etat; directeur central pour le ministère de l’Information et de la Culture; directeur de la Télévision publique algérienne et P-DG de la société d’édition, de communication et de publicité. Et c’est grâce à sa grande expérience en matière de gestion au moment où aucun ne connaissait ses capacités en la matière que le président de la FAF entreprend sa grande «campagne diplomatique» pour mettre l’Algérie là où elle devrait y être depuis fort longtemps. Ainsi, et petit à petit, Mohamed Raouraoua est membre du Comité exécutif de la CAF et de plusieurs commissions de l’instance africaine et de la FIFA, responsable des affaires politiques au niveau de la commission stratégique de la FIFA qui s’occupe notamment des stratégies globales et de la situation politique, économique et sociale du football. Après la task-force de l’instance internationale, Raouraoua préside plusieurs commissions de la CAF, notamment celles des affaires juridiques, du statut des joueurs et des médias sans oublier son statut de membre de la commission des compétitions interclubs. Président de l’Union nord-africaine de football (Unaf), charge dont il s’est dégagé récemment, vice-président de l’Union arabe de football (UAFA) et président de la commission de compétition de la Ligue des champions arabes, Mohamed Raouraoua ne cesse d’engranger les titres, au plus grand bonheur du football algérien. Lauréat du prix Presidential Award décerné par la CAF en décembre 2010 pour son engagement dans le développement du football en Afrique et élu personnalité sportive de l’année 2010 en Algérie par le sondage Brahim Dahmani organisé par l’APS, l’actuel patron de la FAF se présente comme le digne ambassadeur du football algérien au niveau des instances régionales, continentales et internationales.
La bataille des binationaux
Et c’est alors et sans grande surprise que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a été élu, le 23 février 2011, au Comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA) pour la période 2011-2015, à l’issue des élections qui se sont déroulées à Khartoum (Soudan) en marge de la 33e assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF). Une première dans les annales du football algérien après une attente qui a quand même duré 50 longues années. En effet, c’est la première fois dans l’histoire du football national qu’un Algérien est élu au Comité exécutif de la FIFA. Et c’est là que fut réalisé le premier grand coup de pouce de Raouraoua pour les Verts: Infatigable, Mohamed Raouraoua a mené une eu dure bataille au sein de la FIFA pour amender en 2009, lors du congrès de la FIFA, fin mai, aux Bahamas, les statuts de la FIFA afin de permettre aux joueurs de plus de 24 ans de changer de sélection nationale après avoir représenté leur pays d’adoption. La victoire de Raouraoua a une répercussion remarquable dans la sélection algérienne: c’est ainsi que les Mourad Meghni, Djamel Abdoun, Hassan Yebda, Ryad Boudebouz, Medhi Lacen, Brahimi, Sofiance Feghouli et enfin Mandi, sont donc qualifiés pour défendre les couleurs algériennes. Et pour la sélection algérienne, justement, Mohamed Raouraoua n’a jamais été loin des Verts. La preuve: patron de l’Anep en 1990, lorsque l’Algérie a organisé la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-1990) qu’elle avait d’ailleurs remportée, puis dans la foulée, commissaire de l’«Année de l’Algérie en France». Il a également fait partie de la délégation algérienne lors du Mondial de Mexico-1986 auquel l’Equipe nationale avait alors participé, au moment où le patron technique des Verts était un certain Rabah Saâdane. Il signe un contrat de sponsoring avec Nedjma au moment où les sponsors existants ne voyaient pas le bout du tunnel pour cette sélection algérienne. Et c’est ainsi que, petit à petit, le patron de la FAF renfloue les caisses de son instance au point où il n’avait même plus besoin de l’argent de l’Etat pour faire fonctionner la FAF. La preuve, lui-même annonce avec satisfaction que durant le mandat (2009-2013), sa structure n’a dépensé «aucun centime de l’Etat», précisant que le financement de l’instance provient «uniquement» de l’argent des différents sponsors. Par ailleurs, Mohamed Raouraoua a révélé que le Premier ministre a accordé à la FAF un prêt bancaire sans intérêts pour le projet de construction d’un hôtel «haut standing» pour les différentes équipes nationales. Dans cette optique, le président de la FAF a souligné que la somme d’un milliard de dinars a été économisée et réservée pour ce grand projet. De plus, le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a prolongé jusqu’à l’année 2022 la concession du Centre technique national de Sidi Moussa (Alger) par la FAF, a annoncé Raouraoua. Cette infrastructure est gérée par l’instance dirigeante du football national depuis son réaménagement, il y a quelques années.
Des grands moyens et un marketing efficace
Et même ce Centre technique national de Sidi Moussa devrait être doté de nouveaux terrains «pour la gestion des différentes équipes nationales». Avoir tous ces atouts à sa disposition et après la démission du coach Abdelhak Benchikha de la barre technique des Verts en juin 2011 après la défaite à Marrakech face au Maroc (éliminatoires CAN-2012 sur le score de 4-0), il met la main sur le Bosnien Vahid Halilhodzic pour mener les Verts au Mondial brésilien, objectif primordial avec un intermédiaire, la CAN 2013. D’ailleurs, faut-il bien rappeler que c’est grâce à Mohamed Raouraoua que l’Algérie retrouvera la Coupe d’Afrique 2010 en Angola et aussi la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud après avoir terminé leader du groupe 5 des qualifications jumelées CAN/CM 2010. En 2012, les Verts ratent la CAN 2013 et la déception fut telle que Halilhodzic était sur le point de quitter les Verts. Mais, Raouraoua est le seul à mieux connaître le coach bosnien et son apport pour la sélection algérienne. Et c’est ainsi qu’il a donc réconforté Halilhodzic dans son poste surtout en précisant que l’objectif principal est de qualifier l’Algérie à sa seconde phase finale du Mondial après celle d’Oum Durman, soit le 4e dans l’histoire des Verts. Et c’est ce qui s’est justement passé avant-hier après la victoire contre le Burkina Faso au stade Tchaker de Blida grâce à un but signé Bougherra après que les Verts aient perdu le match aller contre cette même équipe à Ouagadougou (3-2).
A la question de la FIFA pour son site de savoir: avez-vous jamais eu une idole dans le football? la réponse de Raouraoua a été instinctive: Pelé. Et voilà que le président de la FAF qui voit les Verts réaliser son objectif, à savoir se qualifier au Mondial qui aura lieu, justement, dans le pays de ce prestigieux et historique et éternel Edson Arantos do Nasciemento dit Pelé. Et enfin pour mieux comprendre la réussite du président Mohamed Raouraoua dans son apport indéfectible à la sélection algérienne, il est tout aussi important de noter cette question du même site de la FIFA posée à Raouraoua: qu’est-ce que le football signifie pour vous? Le patron de la FAF répond tout simplement: «C’est une grande partie de ma vie et surtout beaucoup de satisfaction et de plaisir d’avoir servi et de servir encore le football mondial au plus haut niveau.»
Abdelmalek Sellal a rendu visite aux Verts
Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a rendu visite avant-hier soir aux membres de l’Equipe nationale, au niveau de leur lieu de regroupement au Centre technique national de la FAF pour les féliciter suite à leur qualification à la Coupe du Monde Brésil 2014. «Je vous présente au nom du Président Bouteflika ses félicitations pour votre brillante qualification au Mondial 2014», a déclaré le Premier ministre à l’adresse des joueurs et du staff technique.