Il a réuni pour la 2e fois le fln , le rnd , le taj et le mpa : Ouyahia ressuscite l’alliance présidentielle

Il a réuni pour la 2e fois le fln , le rnd , le taj et le mpa : Ouyahia ressuscite l’alliance présidentielle

Les réactions des partis à cette offre divergent.

Lors de la rencontre des responsables des partis de la majorité présidentielle, tenue avant-hier au Palais du gouvernement, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a réitéré que «tout parti qui souhaite tenir une rencontre est le bienvenu et le bureau du Premier ministre est ouvert à tous les Algériens». Il a aussi indiqué que «dans tous les pays, la majorité discute avec le gouvernement et le gouvernement prend connaissance des avis de la majorité», ajoutant que «cette rencontre ne veut pas dire que les autres partis n’ont pas leur place dans ce débat». Dans leur réaction à cette invitation, certains partis déclinent catégoriquement cette offre quand d’autres l’ont accueillie favorablement. Dans cette deuxième catégorie, on retrouve le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaïd qui a déclaré à TSA version arabe, qu’ «il est prêt à s’asseoir autour de la table avec le gouvernement ainsi que d’autres formations politiques afin de dégager une solution de sortie de crise consensuelle». Le porte-parole de Talaie El Houriyet, Ahmed Adhimi a indiqué que «sa formation refuse de participer à un dialogue, dont les axes, les contours sont préalablement déterminés et les résultats sont connus d’avance». «Tout dialogue qui s’inscrit en dehors de la grande impasse politique qui secoue le pays, est un dialogue inutile», a-t-il souligné. Pour lui, «cet appel est une invitation à partager les conséquences de son échec ayant entraîné l’ Algérie dans une spirale de crises politique et économique…». Le MSP par la voix de son président de groupe parlementaire, Nacer Hamdadouche, doute qu’ «il y ait une réelle volonté politique à dialoguer sérieusement avec tous les partis de l’opposition». Le premier secrétaire national du FFS, considère que «son parti a toujours plaidé pour un dialogue sincère, sérieux et crédible» et qu’ «il s’inscrit en porte-à-faux contre des slogans vides de sens arborés à chaque occasion par Ahmed Ouyahia, incapable de parvenir à un consensus politique avec toutes les forces politiques existantes». En fait, les dirigeants de ces partis(FLN, RND, MPA, TAJ) se sont regroupés pour la deuxième fois au Palais du gouvernement pour discuter du projet de loi de finances 2018 qui sera présenté devant les deux chambres du Parlement dans les prochains jours. Ils ont annoncé en cette occasion leur soutien à toutes les dispositions de la PLF 2018, avant même qu’il soit débattu à l’ APN. Ahmed Ouyahia a déclaré: «Cette deuxième rencontre entre le gouvernement et la majorité présidentielle pour l’examen du projet de loi de finances 2018 a été fructueuse et complémentaire», précisant que «ces réunions sont désormais une tradition louable». Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a affirmé que «le projet de loi de finances prévoit des mesures positives pour les citoyens, les catégories vulnérables et les investisseurs.» Il a aussi indiqué que «le gouvernement a élaboré avec sagesse de nouvelles dispositions au profit des Hauts-Plateaux, du Grand-Sud et des communes». De son côté, le porte-parole du RND, Seddik Chihab a qualifié le projet de loi de projet «social qui comporte des indices en faveur d’une relance de l’économie nationale et de la préservation des équilibres dans le but de trouver une issue à la crise financière que vit le pays». Pour sa part, le chef de TAJ, Amar Ghoul a indiqué que «l’Etat n’a pas renoncé à son rôle social à travers le PLF, un texte qui contribuera à relancer la croissance au niveau local en impulsant une nouvelle dynamique au Fonds de soutien au Sud et aux Hauts-Plateaux, tout en préservant les grands équilibres financiers et en encourageant l’investissement et la croissance hors hydrocarbures». De son côté, le président du MPA, Amara Benyounès, a indiqué que «cette rencontre a permis de débattre des modalités de coordination entre les groupes parlementaires des partis de la majorité présidentielle afin de défendre avec force le projet de loi».