Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) s’en est longuement pris à l’opposition, lors d’une journée parlementaire tenue cet après-midi au siège du parti à Hydra.
Saadani a chargé notamment les partis qui refusent de prendre part aux consultations sur la révision de la constitution. Il les a même accusés, de par leurs positions de semer le désespoir chez les citoyens. « Cela nous rappelle 1991 », a indiqué le très controverse secrétaire général.
Mais plus que cela, Amar Saadani s’en est pris à Mme Louisa Hanoune sans la citer en la sommant presque de se taire, car c’est la seule responsable politique qui a révélé dans une conférence de presse son entrevue avec le président de la République le jour de l’investiture. « Il faut que ceux qui parlent au nom du président qui disent qu’ils l’ont vu et qu’il leur a tenu certains propos cessent de le faire. Ces dépassements émanant de petits partis doivent s’arrêter. A partir de maintenant chacun saura à quoi s’attendre et aura les réponses nécessaires ».
Par ailleurs, le secrétaire général de l’ex-parti unique a instruit les députés du FLN à ne pas s’opposer au plan d’action du gouvernement. « On ne peut pas être contre un gouvernement désigné par le chef de l’Etat qui est de surcroit le président de la République », a dit Saadani.
Il a toutefois réitéré la revendication selon laquelle le poste de chef du gouvernement revient de droit au FLN. « Nous avons la majorité, c’est nous qui devons gouverner, c’est une question d’éthique. Sinon les élections n’ont aucun sens », conclut Saadani.
Faouzia Ababsa