Il a rencontré les chefs d’entreprises, »La politique ne remplacera pas l’économie »

Il a rencontré les chefs d’entreprises, »La politique ne remplacera pas l’économie »
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«Je serais fier que des entreprises algériennes puissent participer à notre propre croissance»

Tout conduit à ce que l’Algérie soit «un partenaire économique majeur pour la France».

En félicitant les chefs entreprises d’Algérie et de France pour la rencontre mise en place, François Hollande a déclaré que la feuille de route va se décliner sur deux niveaux: un travail d’approfondissement pour les entreprises qui ont déjà décidé d’investir ici en Algérie ou celles (entreprises algériennes Ndlr) qui seraient désireuses de le faire en France, mais aussi un travail de conviction pour engager d’autres entreprises dans le même mouvement auprès des pouvoirs publics des deux pays».

Aujourd’hui, à travers son prêt d’un montant de 5 milliards d’euros au FMI, ce qui est un retournement de l’histoire, l’Algérie a contribué à apaiser les tensions qui existent dans d’autres continents particulièrement en Europe.

LG Algérie

Tout conduit à ce que l’Algérie soit «un partenaire économique majeur pour la France». La France est le premier investisseur hors hydrocarbures. Quand on fait ce constat sur le plan quantitatif, il est excellent, mais sur le plan qualitatif nous pouvons encore faire davantage», indique-t-il. «Nous devrons montrer la diversité de notre présence d’abord dans la taille des entreprises qui doivent investir en Algérie, mais aussi les plus petites qui doivent trouver ici en Algérie l’accueil qui leur est indispensable, l’accompagnement sans lequel elles ne peuvent espérer créer de l’activité. Diversité également dans les secteurs concernés et l’élargissement de notre gamme d’activités. eci dit, le président français n’a pas manqué de demander la réciprocité: «je suis fier qu’une entreprise française s’installe ici et crée des emplois, mais je serais encore plus fier que des entreprises algériennes puissent également participer à notre propre croissance et développement», indique-t-il. Mais comment y parvenir?

Selon François Hollande, «il y a d’abord, les rapports entre les chefs d’entreprises, objet du forum, nos politiques économiques, celles que nous menons en France pour la compétitivité et l’emploi. Il y a ce qui revient aux autorités algériennes en matière de plus grande simplification des procédures, une moindre réglementation et surtout une plus grande rapidité. Sur un autre plan, le président français soulignera que «son pays fera tout pour faciliter l’adhésion de l’Algérie à l’OMC, parce que c’est un élément qui permettra également de faciliter les échanges». Toutefois, l’accord qui revêtait une importance toute particulière pour le chef d’Etat français est sans conteste celui signé entre Renault et la Société de véhicules industriels, (Snvi) avec le soutien du Fonds national d’investissement (FNI), parce que, selon lui, «il y a la symbolique de l’automobile, la réalité des milliers d’emplois, mais aussi la confiance, puisque cette entreprise en Algérie ne prendra pas un seul emploi de France, mais elle en créera: il ne s’agit pas d’une délocalisation, mais d’une création et pour le marché local et régional et en prime des complémentarités, qui feront que chaque fois qu’un véhicule est produit ici, ce sera bénéfique aussi pour l’emploi automobile en France», indique-t-il. Il réitère que «la coopération et la confiance doivent partir d’abord des chefs d’entreprises eux-mêmes». Pour l’appui, «nous aurons une commission mixte paritaire qui assurera le suivi au plus haut niveau de nos relations économiques sous toutes ses dimensions».

En voulant clarifier les choses, il soulignera que «la politique ne remplacera l’économie». Plus loin, il dira «ce n’est pas parce qu’il y a un environnement qui est plus favorable, que pour autant les entreprises auront un accès privilégié à je ne sais quel marché. C’est la compétitivité, la performance, la qualité qui doivent être d’abord les signes de distinctions et des choix».