Le ministre de la Poste et de s Technologies de l’Information, M. Moussa Hamadi, a démenti les allégations portées par le PDG d’Orascom Télécom, Naguib Sawiris, selon lesquelles « Djezzy fait l’objet des pressions du gouvernement algérien », tout en excluant « l’entrée en négociations avec le propriétaire de l’opérateur de téléphonie mobile, Djezzy, avant la définition de sa valeur ».
Dans une déclaration à la presse, en marge d’une séance plénière du Sénat, M. Benhamadi a indiqué qu’il n’existe aucune intention de déstabiliser Djezzy.
« Comment peut-on détruire une entreprise avec plus 15 millions d’abonnés, et employant des milliers de citoyens algériens », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « Djezzy est présente en Algérie depuis 2003, et elle n’a jamais fait l’objet de pressions ; ce qui a été rapporté (faisant allusion à la déclaration de Sawiris sur les pages du tabloïd londonien, The Economist), est infondé ».
Dans le même sillage, M. Benhamadi a souligné que « le gouvernement algérien ne fait qu’appliquer les lois en vigueur, notamment le droit de préemption », poursuivant que ces lois sont les mêmes qui ont permis à Orascom de créer sa filiale en Algérie, rappelant à cet effet que « cette entreprise est de droit algérien, ce qui signifie qu’elle est soumise aux lois algériennes ».