Il a marqué son 9e but en 13 rencontres avec l’Olympiakos,Djebbour, roi de la Superligue

Il a marqué son 9e but en 13 rencontres avec l’Olympiakos,Djebbour, roi de la Superligue

Rafik Djebbour s’est illustré dimanche soir en inscrivant son second but de la saison avec l’Olympiakos, un but plein d’opportunisme, marqué de la tête en coupant la trajectoire d’un centre venu du côté gauche. C’était le neuvième but de l’attaquant de l’EN sous le maillot des champions de Grèce.

Bien que l’attaquant algérien marque chaque année un nombre important de buts dans le championnat de Grèce où il joue depuis 2005, le début de cette saison est l’un des plus beaux que Rafik effectue sous le maillot des Rouge et Blanc. Après seulement trois matches en championnat, il a déjà inscrit deux buts et paraît en pleine forme. Le match qu’il a joué la semaine passée à l’Emirates en est la parfaite illustration, car même s’il n’avait pas marqué ce jour-là, il était un vrai poison pour la défense des Gunners.

12 février 2011- 2 octobre 2011, huit mois, treize matches de championnat, 9 buts

Novasports.gr, le site Internet du célèbre bouquet de télévision grecque, a consacré hier un article Djebbour et ses exploits dans le championnat de Superligue. Il est revenu sur le parcours de l’attaquant algérien depuis son arrivée à l’Olympiakos l’hiver dernier, en mettant l’accent notamment sur ses buts et leur importance. «La terreur des gardiens de but» était le titre choisi pour cet article où le langage des chiffres était le plus dominant. Cela traduit bien les performances de Rafik depuis son atterrissage au Pirée.

Le pari gagnant de Valverde

Arrivé l’hiver dernier chez les Rouge et Blanc, Djebbour a inscrit durant la phase retour 7 buts en 10 rencontres, une performance qui lui a permis d’arracher le championnat et d’y contribuer énergiquement. Il faut dire qu’avant son arrivée, quelques parties avaient contesté le vœu de Valverde de s’attacher ses services, mais finalement, l’Espagnol avait vu juste, et à présent, c’est à lui qu’on attribue la réussite de l’Algérien à l’Olympiakos.

Il a gagné sept fois sur les huit matches où il a marqué !

Depuis son premier but sous le maillot de l’Olympiakos le soir du 12 février 2011 face à l’Aris Salonique, Djebbour n’a pas cessé d’enchaîner les performances. But après but, il a gagné sa place de titulaire et a même relégué sur le banc, Marco Pantelic, le Serbe, qui était jusqu’ici pourtant incontournable dans le dispositif du célèbre club athénien. Les statistiques de Rafik nous révèlent aussi qu’à chaque fois qu’il marque, son équipe gagne, puisque sur les huit rencontres où il a frappé, il y a eu sept victoires et une seule défaite seulement (Ndlr, le 13 mars 2011 face au PAOK). C’est dire l’importance de ses buts, lui qui a donné la victoire dans ces matches à son team à trois reprises. Il a ouvert le score trois fois, égalisé une fois et donné l’avantage une seule fois aussi. Des chiffres qui font de lui l’homme sur lequel Valverde doit compter pour assoir la domination de son équipe.

Se déchaîner en sélection et renégocier en position de force

La question que tout le monde ne cesse de se poser quand il s’agit de décortiquer les performances de Rafik est : pourquoi ne marque-t-il pas autant en sélection ? A vrai dire, la réponse est difficile à donner, car nous-mêmes, on trouve une difficulté à comprendre ce mystère. Pourtant, en 2009, il avait bien débuté sous le maillot vert de l’EN, avec des buts face à l’Uruguay et l’Egypte, mais plus rien après.

Ce qui nous laisse croire que son malaise vient de celui de la sélection qui ne se crée pas d’occasions et cela se répercute négativement sur l’efficacité de Djebbour. Le match face à la Centrafrique qui aura lieu au 5-Juillet, un stade que l’Athénien aime particulièrement, sera une occasion pour lui de débloquer son compteur et prouver qu’avec Vahid, c’est une nouvelle page qu’il ouvrira. Cela lui permettra entre autres de prouver sa valeur et d’être plus précieux, même aux yeux des Athéniens, car le joueur aspire toujours à renégocier son contrat après l’avoir fait à la hâte l’hiver dernier pour fuir l’enfer de l’AEK.

S. M. A.