Il a lancé ses dernières forces hier pour déjouer les sondages, Des législatives risquées pour Benjamin Netanyahu

Il a lancé ses dernières forces hier pour déjouer les sondages,  Des législatives risquées pour Benjamin Netanyahu
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Aujourd’hui, les 5,88 millions d’électeurs israéliens sont appelés à choisir leurs 120 députés de 5h00 GMT à 20h00 GMT. Ils devraient avoir, ce soir à demain, une idée assez précise de la composition de la 20e Knesset, le parlement israélien. Les résultats officiels définitifs sont attendus d’ici à jeudi après-midi, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la commission électorale.

Mais avec la dispersion des voix et la complexité des alliances possibles, les Israéliens risquent de ne pas connaître le nom de leur prochain chef de gouvernement avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Dans le système israélien, ce n’est pas forcément le chef de la liste arrivée en tête qui est appelé à former le gouvernement, mais celui, parmi les 120 députés élus, qui sera le plus à même de constituer une coalition avec les autres groupes.

Les derniers sondages autorisés vendredi donnaient une avance de quatre sièges à la liste conduite par Herzog (25 ou 26) sur celle du Likoud de Netanyahu (21 ou 22). Ceci étant, Netanyahu a lancé hier ses dernières forces dans la bataille, à la veille d’élections parlementaires très indécises qui diront si les Israéliens veulent encore de lui comme Premier ministre ou s’ils choisissent le changement après six ans.

Les législatives sont dans une large mesure un référendum pour ou contre Netanyahu, 65 ans, Premier ministre depuis mars 2009, et au pouvoir pendant presque une décennie en comptant le premier de ses trois mandats, de 1996 à 1999. Pendant des semaines, au cours d’une campagne très personnalisée, Netanyahu s’est promu en meilleur rempart contre les menaces de l’extrémisme islamiste et d’un Iran détenteur de l’arme nucléaire. De leur côté, Herzog, 54 ans, et son alliée centriste Tzipi Livni, 56 ans, l’ont attaqué sur la cherté de la vie et des logements, et sur les disparités sociales parmi les plus criantes des pays développés.

LG Algérie

Au cours des derniers jours, Netanyahu a tenté de mobiliser les électeurs tentés par d’autres listes de droite ou du centre. Il a décrit Herzog et Livni comme les candidats de la “capitulation” aux pressions internationales et des concessions territoriales aux Palestiniens qui veulent faire de Jérusalem-Est, occupée et annexée, la capitale de l’État auquel ils aspirent.

Israël, en revanche, considère Jérusalem comme sa capitale unifiée et indivisible. Se démultipliant dans les médias, Netanyahu les a accusés hier de “promettre de diviser Jérusalem, de condamner les constructions que j’ai faites dans les quartiers juifs de Jérusalem. Ils sont prêts à tout lâcher, à courber l’échine sous n’importe quel diktat, y compris un accord nucléaire avec l’Iran”, a-t-il dit au site d’information Walla. Selon un sondage publié vendredi par le Jérusalem Post, 12% des électeurs interrogés n’étaient pas encore décidés et que 72% disaient vouloir un changement.

R. I./Agences