La presse anglaise dans sa globalité, parue hier, a vivement critiqué l’attaquant vedette de la sélection, Wayne Rooney, à la suite de son comportement jugé inadmissible à l’encontre de l’arbitre qui a officié le match amical qui a mis aux prises l’Angleterre avec la formation de Platinum d’Afrique du Sud, lundi dernier, et qui s’est soldé par la victoire des Anglais sur le score de 3 à 0.
Pour la presse anglaise, Rooney doit se calmer et être fair-play sur le terrain, car si c’était un match officiel, il n’aurait pas échappé au carton rouge de l’arbitre. L’auteur de l’article s’est interrogé sur la capacité de Rooney de se tenir tranquille en Coupe du monde, car un comportement négatif de sa part pourrait être fatal à la sélection anglaise qui ambitionne de jouer les premiers rôles en Coupe du monde.
L’attitude de Rooney est incompréhensible à la veille d’une grande manifestation comme la Coupe du monde, surtout que la rencontre n’avait pas de caractère officiel. «S’il ne change pas de comportement, il n’a qu’à changer de métier», a ainsi sévèrement été critiqué l’attaquant de Manchester United.
Il ne faut pas qu’il oublie l’Euro 2004
La presse anglaise n’a pas été tendre avec Rooney à qui elle reproche son comportement antisportif sur les terrains, surtout à l’encontre des arbitres, comme ce fut le cas lors de l’Euro 2004 disputé au Portugal où le joueur fut expulsé contre le Portugal à la suite d’un geste antisportif à l’encontre de Christiano Ronaldo.
La sortie de Rooney à l’époque a valu l’élimination à son équipe. Les Anglais estiment que Rooney doit se calmer, car le Mondial est quelque chose de très sérieux. La presse anglaise est allée même rappeler ce qui s’est passé au match Angleterre-Argentine du Mondial 2002 où Beckham a été expulsé par l’arbitre de la rencontre.
Cette expulsion a coûté cher à l’Angleterre qui est sortie aux tirs au but alors qu’elle avait le match en main. Les Anglais ne veulent pas vivre ce même scénario en Afrique du Sud. De son côté, Fabio Capello a reconnu que son équipe n’a pas été convaincante face à la formation sud-africaine tout en affirmant que le comportement de Rooney est inacceptable. «C’est un joueur de tempérament qui doit maîtriser ses nerfs sur un terrain s’il ne veut pas porter préjudice à l’équipe», a déclaré le sélectionneur Capello.
Même si Capello ne veut pas se prononcer Le onze qui affrontera les USA se dessine
A trois jours de la rencontre du 12 juin qui opposera l’Angleterre aux USA, le sélectionneur anglais, Fabio Capello, n’a pas encore arrêté le onze qui affrontera les Américains à Rustenburg. Mais selon la presse anglaise, l’équipe qui sera alignée est déjà prête, mais Capello préfère attendre la veille du match pour annoncer son onze de départ.
Il est presque acquis que Green gardera les bois anglais au lieu et place de David James, qui souffre du genou. Le gardien de West Ham a de fortes chances de jouer contre les USA. Sa production en première mi-temps face au Mexique a beaucoup plaidé en sa faveur.
En défense, c’est le joueur de Liverpool, Johnson, qui évoluera au poste de latéral droit. A gauche, c’est l’inusable Ashley Cole qui tiendra ce flanc. La charnière centrale sera composée de King et Terry. Au milieu du terrain, il est acquis que Lampard et Gerrard seront alignés, il y aura également Lennon et Joe Cole ; en attaque, on retrouvera Rooney et Crouch.
K. H.
Le onze probable
Green, Johnson, ACole, King, Terry, Lampard, Gerrard, Lennon, A.Cole, Rooney, Crouch
James Milner malade
L’international anglais d’Aston Villa, James Milner, a dû rester confiné à l’hôtel de la sélection des Three Lions en raison de fièvre. Malade, il n’a pu participer à l’entraînement de Fabio Capello, toujours à la recherche de son équipe-type pour affronter les Etats-Unis, pour son premier match dans le Mondial sud-africain. En revanche, Gareth Barry a repris le chemin de l’entraînement, mais il sera tout juste
Déjà 12 000 Anglais en Afrique du Sud
Les supporters anglais seront en force dans ce Mondial puisque 12 000 ont déjà fait le déplacement pour le pays de Nelson Mandela. Ils sont arrivés dimanche passé ; d’autres supporters vont rejoindre l’Afrique du Sud ce vendredi pour assister au premier match de l’Angleterre dans ce Mondial prévu samedi à Rustenburg contre les USA.
En plus des supporters qui ont fait le déplacement, il y aura également la présence de beaucoup d’Anglais qui vivent en Afrique du Sud au stade de Rustenburg.
Le paradoxe anglais
Le sujet est en train de faire les choux gras des médias anglais : quelle défense et quel gardien Fabio Capello compte-t-il aligner lors de cette Coupe du monde ?
Privé de son capitaine Rio Ferdinand, qui s’est blessé pendant la préparation, et devant la méforme persistante de John Terry, le sélectionneur italien a du pain sur la planche.
D’autant que le poste de gardien de but pose un problème encore plus profond. Rares sont les sélections qui, à l’aube du début de la plus importante des compétitions mondiales, ne connaissent pas le nom de leur titulaire à ce poste. L’Espagne, elle, le connaît, ce sera le gardien du Real Madrid, Iker Casillas.
Pour le portier de la Roja, Capello a de quoi s’inquiéter : « La situation de leur gardien de but est un véritable problème. Aucun d’eux n’a joué de Coupe d’Europe et, si vous n’avez jamais joué dans les meilleures compétitions de club au monde, ça va être très difficile de réussir au niveau international, quand tous les regards sont sur vous », a-t-il déclaré au Guardian.
James, Green ou Hart ?
Iker Casillas semble néanmoins oublier que David James était déjà présent avec l’Angleterre en 2002, 2004 et 2006. Mais il n’y avait pas brillé. D’ailleurs, le gardien de Portsmouth n’a jamais convaincu en équipe nationale. Pourtant, à presque 40 ans, le vétéran est un gage d’expérience… mais pas d’assurance. Ses bourdes à répétition lui ont consacré le peu glorieux sobriquet de « Calamity James ».
Quels choix reste-t-il alors à Capello ? Robert Green, le dernier rempart de West Ham, ou Joe Hart, celui de Birmingham City. Le premier tiendrait la corde pour concurrencer David James. En éliminatoires, il a débuté quatre matches contre cinq pour James, les cinq premiers avant de s’asseoir sur le banc. Faut-il y voir un signe ? Un 3e larron pousse au portillon. Prêté par Manchester City, Joe Hart a réalisé une « saison fantastique », selon son sélectionneur.
« Avant, il commettait des erreurs, mais il en fait moins désormais parce qu’il joue régulièrement et qu’il a plus de confiance » a-t-il ajouté. Une chose est sûre : sans grand gardien, l’Angleterre ne peut pas devenir une grande équipe.
Rooney, le génie
Heureusement, l’Angleterre possède dans ses rangs un attaquant incroyable, peut-être le meilleur du monde actuellement. Wayne Rooney a illuminé la saison avec Manchester United. « Il n’y a pas meilleur que lui dans le monde, précise Capello dans The Guardian. Il possède des qualités énormes, mais surtout une grande détermination. Cette saison, il s’est retrouvé en position de marquer beaucoup de buts et il l’a fait ».
Il est vrai qu’avec 34 buts en 42 matches, le Golden Boy a flirté avec la perfection. Seule une blessure face au Bayern en Ligue des Champions lui a gâché la fin de saison. Fustigée pour sa Rooney-dépendance, l’attaque anglaise possède bien d’autres atouts, selon le sélectionneur italien : « Nous étions dans les meilleures attaques lors des qualifications et nous avons une formidable liste de buteurs, tous avec un profil différent.
Nos attaquants s’accordent parfaitement avec notre style de jeu », a-t-il déclaré au magazine Match of the Day. Avec le puissant Heskey, le longiligne Peter Crouch et le rapide Defoe, on peut en effet parler de variétés dans le secteur offensif. Reste qu’aucun de ceux-là ne fait peur aux meilleures défenses mondiales.
Gerrard en sentinelle ?
Ce lundi, l’Angleterre a disputé un match de préparation face au club sud-africain des Platinum Stars (3-0). En l’absence de Gareth Barry, toujours en reprise, Steven Gerrard était aligné au poste de milieu défensif, seul en sentinelle devant ses stoppeurs.
Une option que pourrait renouveler le coach italien pour rassurer une défense balbutiante, car le remplaçant de Rio Ferdinand devrait être Ledley King. Le défenseur central de Tottenham souffre d’une affection dégénérative d’un genou.
« Il y a des choses que je ne peux pas faire, révèle-t-il, comme m’accroupir ou lever le genou à fond. » Une mobilité réduite qui peut poser préjudice à l’Angleterre. Le replacement de la star de Liverpool, et accessoirement nouveau capitaine anglais, semble une alternative intéressante, même si Capello perd une munition dans ses pourvoyeurs de passes décisives.
Le jeu anglais devrait du coup passer beaucoup par Frank Lampard, le métronome des Three Lions. D’autant que le milieu de Chelsea est aussi un buteur et sa qualité de frappe de balle n’est plus à démontrer. Il est d’ailleurs l’un des rares à s’être félicité du Jabulani, le ballon spécifique à la Coupe du monde sud-africaine. Le duo Gerrard-Lampard devrait donc occuper l’axe du 4-4-1-1 de Capello. Avec Joe Cole et Lennon sur les côtés, Capello possède des joueurs vifs, capables de prendre à revers n’importe quelle défense. « Quand il rentre dans une pièce, il a une véritable aura. Il est dur et il est direct, mais au fond de toi, tu sais qu’il a raison. Il sait ce qu’il faut faire pour tirer le meilleur de ses joueurs », dit Ruud Van Nistelrooy de Fabio Capello. La clé anglaise viendra de là