Il a été organisé hier à Béjaïa: Rassemblement pour la défense des libertés démocratiques

Il a été organisé hier à Béjaïa: Rassemblement pour la défense des libertés démocratiques

d-inquietude-sur-le-sort-de-batigec-bejaia-59039.jpgDes dizaines de personnes ont observé, hier, à partir de 17h, à la place de la Liberté Saïd-Mekbel de Béjaïa un rassemblement “pour le respect des libertés démocratiques et la libération de tous les détenus d’opinion”. Un rassemblement organisé par le comité de défense et de sauvegarde des libertés. La manifestation est intervenue, aussi, en signe de soutien au groupe El Khabar après le verdict de la justice en sa défaveur. Des militants politiques, des syndicalistes et de simples citoyens ont répondu à l’appel pour manifester leur solidarité avec le groupe El Khabar et appeler à la libération de tous les détenus d’opinion, dont les journalistes.

“Libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion et d’expression sur tout le territoire national, pour la liberté d’expression, pour l’abrogation de l’article 144 bis du code pénal et pour la défense et la sauvegarde des libertés démocratiques et pour le respect du droit d’expression”, sont les mots d’ordre que l’on pouvait lire sur des banderoles brandies par les manifestants. Dans leurs interventions, les militants ont insisté sur la solidarité militante pour “la sauvegarde des acquis arrachés de haute lutte”.

Dans sa déclaration, le Comité de défense et de sauvegarde des libertés interpelle “les tenants du système imposé d’arrêter les manœuvres dangereuses, le harcèlement et les provocations envers des militants politiques pacifiques en Kabylie, qui risquent de mener le pays à l’irréparable”. Le comité appelle aussi les citoyennes et les citoyens, conscients “des dangers et soucieux de leur avenir” à faire barrage à la dictature.

De son côté, le parti du MDS a rendu public un communiqué dans lequel il dénonce “le pouvoir despotique rentier qui tente, encore une fois, de diviser, d’affaiblir, d’isoler et de neutraliser les libertés démocratiques arrachées de haute lutte”. “Après les incarcérations arbitraires des journalistes et militants politiques (…), le pouvoir tolère les universités d’été des terroristes”.