C’est un homme au bord du désespoir qui s’est présenté, hier matin au siège central de la rédaction de Liberté. Depuis presque treize mois, il est sans revenu. En septembre 2016, il a été libéré de ses fonctions chez un opérateur de téléphonie mobile dès que son dossier de retraite a été validé par la CNR. Il n’en demeure pas moins qu’à ce jour, la Caisse ne lui a pas versé une seule mensualité de pension. Chaque fois qu’il se déplace à l’agence de Dar El-Beïda pour des réclamations, on le renvoie à une date ultérieure sans lui fournir des explications sur le retard considérable mis dans la finalisation de son dossier de retraite. Pourtant, un ex-collègue, admis à la retraite à la même période, a été régularisé au bout d’un mois.

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