Il a été international entre 1997 et 2000: Que devient Salem Harchèche ?

Il a été international entre 1997 et 2000:  Que devient Salem Harchèche ?

Avant Haddou, Belhadj, Ghoulam, la sélection nationale a connu un arrière gauche de charme qui malheureusement n’a pas eu assez de temps pour briller. Il a été obligé de mettre fin à sa carrière internationale avec les Verts trop tôt, suite à une méchante blessure au genou. Salem Harchèche, puisque c’est de lui qu’il s’agit, formé à l’AS Saint-Étienne de 1991 à 1996 avant de rejoindre le FC Martigues puis SM Caen est aujourd’hui loin des terrains de football.

Harcheche gagne sa vie et subvient aux besoins de sa famille grâce à de petits boulots dans le domaine industriel : “Après avoir mis fin à ma carrière de footballeur, je me suis retrouvé obligé de changer de secteur et de me reconvertir en un simple employé dans le domaine industriel pour subvenir à mes besoins familiaux, car j’ai une famille en charge. Le football aujourd’hui est un simple passe-temps, je continue du reste à jouer pour le plaisir avec d’ancien joueurs”, confie à Liberté Harchèche qui a d’ailleurs essayé de relancer sa carrière professionnelle en Algérie en tant que joueur en optant pour une saison (2001/2002) avec le CR Belouizdad.

Contrairement à plusieurs anciens joueurs qui se sont reconvertis au métier d’entraîneur ou de manager, Harchèhche, lui, par malchance n’a pas eu cette opportunité avec les différents clubs où il est passé : “J’ai fait des demandes pour des fonctions en liaison avec le foot à l’ASSE, le club où j’ai été formé, ou encore Marseille la ville où je suis né, mais je n’ai reçu aucun suite. Quand je dis cela, n’imaginez pas que j’ai demandé de travailler avec l’équipe première, j’étais prêt à travailler avec les jeunes catégories, de rejoindre le staff des jeunes, mais même pour cela, on n’a pas daigné répondre à mes demandes”, révèle-t-il.

L’ex-arrière-gauche des Verts entre 1997 et 2000 a tenté également sa chance avec la Fédération algérienne de football à l’époque de Raouraoua, pour proposer ses services, mais là aussi il n’a pas eu de réponse : “Je pensais que ma blessure avec l’équipe nationale d’Algérie allait m’ouvrir la porte pour aider la sélection. On a essayé, mon compatriote Belbey et moi de contacter le président de la FAF sortant Raouraoua et présenter nos services, en tant que superviseur ou agent à détecter les jeunes talents évoluant en France pour l’équipe nationale, mais là aussi il n’y a pas eu de suite” affirme-t-il. Et d’ajouter : “Je suis d’ailleurs toujours intéressé par ce genre de fonctions et si la fédération actuelle fait appel à moi, je suis preneur, j’ai très envie de revenir dans le monde du foot, je suis toujours à la page et je suis ce qui se passe un peu partout autour de cette discipline.”

Il faut souligner que Salem Harchèche a dû galérer avant d’obtenir gain de cause suite à sa méchante blessure au genou, un certain 26 janvier 2001 lors d’un match de qualification de la CAN face à la Namibie : “C’était difficile pour moi de revenir sur le plan sportif après cette blessure. J’ai tenté de reprendre du service et trouver un club professionnel mais j’avais à époque, 29 ans, c’était un peu compliqué, j’ai passé 9 mois de rééducation. Sur le plan financier j’ai réussi tout de même à récupérer mon argent de la part de l’assureur de la FAF, une somme qui couvrait en fait mes salaires. J’ai réussi également à décrocher un contrat avec le CRB mais ça a duré juste une saison”, conclut-il.