L’otage français enlevé le 23 mars dans l’est du Tchad a été libéré, a annoncé hier la présidence française qui a félicité “l’ensemble des acteurs impliqués pour donner une heureuse issue à cet enlèvement”. L’otage, qui travaillait pour une compagnie minière “avait été enlevé dans l’est du Tchad puis emmené par ses ravisseurs au Soudan”, a indiqué la présidence française.
L’enlèvement s’était déroulé le 23 mars dans une localité située à 50 km de Goz Beida, à 200 km au sud d’Abéché, mais dès le lendemain, les autorités tchadiennes avaient annoncé que l’otage français, dont l’identité n’a pas été rendue publique, se trouvait au Soudan.
Le dernier enlèvement d’un Français au Tchad remontait à novembre 2009, par un groupe soudanais du Darfour. Il avait été libéré après trois mois de détention. Le Tchad est un des principaux alliés de la France dans la lutte contre le terrorisme. Il héberge à N’Djamena le QG de la force antiterroriste française Barkhane, qui mène avec
4 000 hommes des opérations dans cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso).