Farid Daoud nous parle dans l’entretien qui suit de la préparation du match face à la Zambie qui bat son plein. Il dit s’attendre à une forte opposition. Il a consenti aussi à nous parler de son avenir et ses contacts avec la JSK qu’il confirme du reste, sans pour autant s’étaler davantage sur le sujet.
Le groupe est entré dans le vif du sujet aujourd’hui (entretien réalisé hier, ndlr), mise en place, séances tactiques. Peut-on dire que les choses sérieuses commencent ?
Oui, tout à fait. On s’est attaqués, comme vous le dites, au volet tactique. Il y a un travail qui se fait sur le terrain. Le coach a des idées qu’il veut appliquer et on est en train de travailler dans ce sens. Il y a une grosse envie de finir ce que nous avons commencé à Alger, cela fait que chacun y met du cœur.
Ça hurle aussi beaucoup. Votre entraîneur recadre, corrige, explique, comment le prenez-vous ?
On est attentifs. On le connaît, il s’attache au moindre détail. Il faut que tout marche à la perfection, donc, il était tout à fait normal de l’entendre «gueuler» de temps à autre. Ça fait partie de la routine.
Commencez-vous au moins à assimiler la stratégie qu’il prône ?
Ça va, ça vient doucement. Il reste encore des choses à revoir, d’autres à améliorer, mais ce qui est sûr, c’est que nous sommes très motivés. C’est un bon signe. On se défonce à fond. On ne veut rien lâcher. C’est très important.
Est-ce que vous vous projetez dans le décor du match ?
Ça vient. On y pense forcément. Maintenant plus qu’hier. A mesure que le match approche, la concentration va crescendo. Je pense que d’ici là, on sera prêts.
Le dispositif semble reposer sur le milieu de terrain, ça ne vous met pas une pression supplémentaire ?
Non, non ! Chacun aura une tâche définie à accomplir. Il n’y aura pas que le milieu de terrain. On sera onze sur le terrain à se serrer les coudes et à ramer tous dans le même sens.
Le credo semble être «risque zéro», ne craignez-vous pas de trop subir ?
Pas du tout. On les connaît assez bien pour les avoir affrontés à l’aller. On sait à peu près tout ce qu’on doit savoir sur cet adversaire, donc non, on n’a pas d’appréhensions particulières. Nous avons une avance à gérer. On n’y va pas en concurrents. C’est certain, il y aura du répondant sur le terrain.
Vous avez dû faire l’impasse sur la première semaine de stage en raison d’une blessure à la cheville, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Beaucoup mieux. Hier, j’avais ressenti des douleurs à l’effort, mais pas aujourd’hui. C’est un bon signe. Je ne force pas trop pour le moment, mais je sens vraiment une nette amélioration par rapport à il y a deux jours.
Vous êtes donc apte pour le match ?
Normalement, tout est OK. Je pense pouvoir tenir mon rôle.
L’entraîneur vous a mis aujourd’hui dans l’équipe type, c’est un bon signe, non ?
Oui. Mais attention, rien n’est encore décidé. Cela ne me garantit pas une place de titulaire ; il reste encore trois jours. Tout se décidera dès lors. Mais je reste tout de même à disposition. Je me tiens prêt en conséquence.
Vous vous attendez à quel genre de match en Zambie ?
Bah, à un match qualificatif. Il y aura une qualification au bout et cela est suffisant pour savoir qu’il y aura une très forte opposition. On répondra présent.
Sur un plan personnel, des rumeurs vous annoncent à la JSK. Sont-elles fondées ou bien ce n’est que spéculations ?
En fait, il y a du vrai dans ce qui a été dit. Il y a eu des touches avec la JSK. Pas encore de manière officielle, mais il y a quand même un intérêt.
Qui vous a contacté ?
Des dirigeants.
Et vous êtes tenté ?
On verra bien. Il reste encore des matches à jouer. La saison n’est pas terminée. Je ne vous cache pas que je n’y pense pas trop pour le moment. Toute mon attention est focalisée sur ce match de Zambie. On en parlera au moment voulu.
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Entraînement aujourd’hui à 10h
Le staff technique a décidé encore une fois de changer l’heure d’entraînement. La séance de ce matin est prévue à 10h au lieu de l’après-midi à 15h, comme ce fut le cas hier et avant-hier.
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Belaïli touché au coup de pied
Le milieu offensif Belaïli n’est pas allé au terme de la séance d’entraînement d’hier. Il a dû faire l’impasse sur les derniers exercices préconisés par le préparateur physique. L’Oranais s’est mis en aparté et a appliqué une poche de glace sur sa jambe. Touché au coup de pied lors du sixte, il a ressenti une douleur qui l’a contraint à interrompre l’entraînement.
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Bedbouda rentré à temps pour l’entraînement
Brahim Bedbouda est resté au moins quatre heures chez le dentiste. Il a dû attendre son tour. Mais il a réussi quand même à arriver à temps pour l’entraînement. Il a dû se changer sur le terrain, puisqu’au moment de son arrivée à l’hôtel, le bus s’apprêtait à démarrer.
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Aouedj a repris
Ayant fait l’impasse sur la séance d’entraînement de lundi pour cause faiblesse, Aouedj semble aller mieux depuis. Preuve en est, il a pu prendre part à l’intégralité de l’entraînement d’hier.
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Une séance exclusivement tactique
La séance d’entraînement d’hier a été consacrée exclusivement au volet tactique. Comme il fallait s’y attendre, le sélectionneur Azeddine Aït Djoudi dévoile de plus en plus ses cartes. Hier, il a aligné, à deux éléments près, son équipe type lors d’une opposition de trois quarts d’heure au cours de laquelle il a beaucoup insisté sur le travail défensif.
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L’adversaire passé au crible
Bien qu’il ait eu tout le loisir d’apprécier le profil de cette équipe de la Zambie au match aller, le staff technique continue néanmoins à s’intéresser sur cet adversaire qui a enregistré, nous dit-on, l’arrivée de quatre joueurs des A. Cela a amené Aït Djoudi et ses assistants à se pencher sur le profil des joueurs en question grâce à des vidéos téléchargées sur Youtube.