L’ex-coordinateur du Doyen fait encore parler de lui
Apparemment, cet ex-dirigeant du MCA continue de défier tout le monde sans aucune retenue, ni la moindre conscience, tant ses derniers propos en date relèvent d’une incroyable irresponsabilité.
Après avoir observé durant une courte période de mutisme, notamment au lendemain de cette fameuse finale de coupe d’Algérie perdue le 1er mai 2013 face à l’USM Alger, le désormais ex-coordinateur de la section football du MCA, a fini par rompre le silence, en des termes très graves qui défient tout entendement. Pour preuve, à partir du moment où un simple dirigeant d’un club de football se permet de déclarer ouvertement sur une chaîne satellitaire algérienne, en l’occurrence Ennahar-TV, que lui et l’ensemble des personnes sanctionnées dernièrement par la FAF ont été victimes d’un complot, tout simplement parce qu’il avait souhaité en personne voir le Président Abdelaziz Bouteflika postuler en 2014 pour un quatrième mandat, il y a forcément quelque chose qui marche complètement de travers dans notre sport-roi. Apparemment, ce Omar Ghrib continue de défier tout le monde sans aucune retenue, ni la moindre conscience, tant ses derniers propos en date relèvent d’une incroyable irresponsabilité. En accusant ouvertement le président de la Fédération algérienne de football, et surtout de déclarer devant tout le monde que c’est bien grâce à lui, que Mustapha Berraf a encore été réélu dernièrement à la tête du Comité olympique algérien, Omar Ghrib cette fois a largement franchi la ligne rouge. Notre sport, et surtout notre football, serait sérieusement gangrené à ce point, pour que Ghrib se permette de porter d’aussi graves accusations envers plusieurs personnalités de haut rang, tout en utilisant le nom du premier magistrat du pays? Le Mouloudia d’Alger serait-il devenu le premier parti du président algérien, et grâce auquel des individus comme Omar Ghrib, et beaucoup d’autres dirigeants de clubs de football, ont subitement «émergé» de l’inconnu, pour avoir aujourd’hui «pignon» sur rue? En quoi la question d’un quatrième mandat du président Bouteflika à la tête de ce pays, a un rapport direct avec ce qui s’est passé en marge de la finale MCA-USMA, et qui a abouti le plus normalement du monde sur des sanctions, au demeurant, qui s’imposaient d’elles-mêmes. Ce n’est parce qu’on est dirigeant, entraîneur, ou joueur au Mouloudia, qu’on peut tout se permettre sans aucune impunité au nom du Doyen. Quand Omar Ghrib se permet de s’en prendre à plusieurs figures emblématiques, et surtout authentiques, qui ont écrit par le passé l’une des plus belles pages du prestigieux Mouloudia d’Alger, l’ex coordinateur en question, vit aujourd’hui dans un monde nauséabond qui ne respecte personne, sauf apparemment, le Président Abdelaziz Bouteflika, et l’odeur de l’argent. Le 1er mai dernier, les joueurs du MCA ont été bel et bien été «empêchés» ce jour-là, de monter à la tribune officielle pour récupérer leurs médailles, comme l’a toujours exigé le protocole d’usage relevant de la présidence de la République, Un point c’est tout. Quand des responsables d’un club, même s’il s’agit du prestigieux Doyen, font fi d’un chef de gouvernement et d’un ministre en charge des Sports et de la Jeunesse, c’est toute l’image du pays qui en prend un sérieux coup. Le 1er mai 2013, le MCA a été bel et bien auteur d’un manquement très grave et sans précédent, et Omar Ghrib doit aujourd’hui pleinement l’assumer, au lieu de faire croire autour de lui que le Mouloudia d’Alger a été «cassé» pour avoir tout simplement soutenu Bouteflika, comme si l’avenir de ce dernier dépendait exclusivement du Doyen des clubs algériens. Le fait de soutenir mordicus que dès le retour au pays du président algérien, tout va rentrer dans «l’ordre» pour lui, ainsi que pour Chaouchi, Rédha Babouche et l’entraîneur Djamel Menad, tant mieux pour notre «pauvre» football. Quant aux Berraf, Omar Bétrouni et autres Nasser Bouiche, ces derniers sont assez grands pour faire la part des choses, dans une «affaire» qui relève aujourd’hui d’un véritable drame à l’italienne, où la justice algérienne devra désormais se prononcer. Certes, notre sport-roi est depuis bien longtemps plongé dans la déliquescence et dépassements en tout genre. Mais de là, à «utiliser» systématiquement le nom du Président Bouteflika, comme vient de le faire Omar Ghrib, notre Etat n’a pas encore atteint pour le monde celui d’une république «bananière», n’en déplaise à Omar Ghrib, et à d’autres pseudo-dirigeants de clubs de football.