Le procureur général près la cour d’Alger, M. Belkacem Zeghmati, a expliqué que les deux ex émir du GSPC groupe salafiste pour la prédication et le combat, Hassan Hattab et Amari Saifi, alias El Para ne sont pas connus auprès de la justice.
Il a, par ailleurs, considéré que les critiques formulées par l’instance de défense contre le juge d’instruction dans le dossier de l’assassinat d’ALI Tounsi représente un honneur pour la justice algérienne.
Dans une conférence de presse qu’il a animée, hier, au siège de la cour d’Alger, à l’occasion de l’inauguration de l’année judiciaire, M. Belkacem Zoghmati a indiqué que la justice n’a rien à cacher concernant le dossier de l’assassinat d’Ali Tounsi, ex directeur générale de la sûreté nationale.
Le procureur général a qualifié les critiques formulées par la famille de l’ex colonel Ali Tounsi contre le juge d’instruction et contre l’assassin présumé Oueltache Chaib, d’honneur pour la justice algérienne et de maturité de l’instance de la défense et que la justice n’a rien à cacher concernant ce dossier.
Le même responsable a affirmé que les deux scandales de Sonatrach et de l’autoroute Est-ouest sont très importants et sont purement techniques. Il a affirmé que les enquêtes sur ces deux affaires prendront du temps. Pour ce qui est du scandale du port d’Alger dans lequel sont poursuivis plusieurs cadres accusés de corruption, il a affirmé que les enquêtes sont en cours.