«La liberté de la presse et d’expression est garantie par la nouvelle Constitution.»
Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a indiqué hier lors de son allocution prononcée à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, «si Dieu le veut ou inch’Allah, nous aurons la majorité absolue jeudi soir».
Il a également rétorqué aux piques lancées à son encontre par son rival, Ahmed Ouyahia, à propos de ses slogans arborés durant la campagne électorale, notamment la question liée à l’accaparement du président Bouteflika. «On nous a reproché de monopoliser le président. Oui, je ne démens pas puisque c’est un monopole tout à fait naturel car il est le président du parti. Certes, Abdelaziz Bouteflika est le président de l’ensemble les Algériens, mais il est, non pas le président de 73 partis politiques, mais d’un seul parti: le FLN», a réitéré encore une fois le patron du FLN.
Il a aussi réaffirmé ses déclaration selon lesquelles le FLN obtiendra une majorité absolue confortable à l’issue du scrutin du 4 mai prochain. «Nous n’avons ni adversaires ni ennemis, nous avons des compétiteurs ou des concurrents. Nous sommes très forts et très bien ancrés.

Le FLN, présent à travers toutes les communes du pays, est sûr de lui, nous sommes le parti historique, révolutionnaire et le parti de l’avenir. C’est notre conviction sans arrogance», a-t-il entonné.
Le patron du FLN a assuré avoir constaté à travers les 51 meetings tenus tout au long de la campagne électorale que «les listes de candidatures du FLN aux législatives suscitent l’approbation des citoyens, l’engouement et une nouvelle dynamique parmi les militants et les sympathisants du parti».
Il a, par ailleurs, rappelé que «la presse a payé un lourd tribut durant la décennie noire, où pas moins de 107 journalistes ont été assassinés».
D’après Ould Abbès, «les médias algériens n’ont rien à envier aux médias occidentaux et moyen-orientaux car ils jouissent d’une grande liberté consacrée et garantie dans la révision de la Constitution par le président Bouteflika».
Dans ce contexte, il a cité l’article 50 de la Constitution, qui stipule que «la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d’information est garantie. Elle n’est restrictive par aucune forme de censure préalable. Cette liberté ne peut être utilisée pour attenter à la dignité, aux libertés et aux droits d’autrui.
La diffusion des informations, des idées, des images et des opinions en toute liberté est garantie dans le cadre de la loi et du respect des constantes et des valeurs religieuses, morales et culturelles de la nation.
Le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté».
De même il évoque l’article 51, qui stipule que «l’obtention des informations, documents, statistiques et leur circulation est garantie au citoyen.
L’exercice de ce droit ne peut porter atteinte à la vie privée, aux droits d’autrui, aux intérêts légitimes des entreprises et aux exigences de la sécurité nationale. La loi détermine les modalités d’exercice de ce droit».