Le meurtrier des trois personnes du quartier Chemouma dans le chef-lieu de la wilaya de Mostaganem vient d’être arrêté.
Ce dernier, qui est âgé d’une trentaine d’années, est un membre très proche des trois victimes, le beau-fils de la quinquagénaire tuée elle aussi. Le mis en cause, résident dans le quartier de Saint-Jules, n’a pas trop tardé à reconnaître son forfait après que les éléments de la police judiciaire se soient ingéniés à relever plusieurs déclarations contradictoires dans les confessions faites par le meurtrier. Selon les premiers éléments des investigations, le crime aurait été motivé par l’infidélité conjugale qu’aurait relevée le tueur chez sa famille.
Le mis en cause est ainsi donc passé, sans hésiter, à l’acte en attentant aux vies de trois personnes, toutes de sa famille, la première, qui est âgée de 05 ans, est sa fille tandis que l’adolescente de 15 ans est sa belle-soeur alors que la femme, divorcée, n’est autre que sa belle-mère âgée de 51 ans. En attendant sa présentation devant le parquet, l’enquête se poursuit pour tirer au clair une affaire qui a plongé les habitants de la capitale du Dahra dans l’émoi et la désolation.
Les corps sans vie des trois victimes ont été découverts samedi en début de soirée à la cité Chemouma de Mostaganem par le gendre de la propriétaire de l’appartement, qui a avisé les services de sécurité. Elles ont été tuées dans des circonstances horribles. Aussitôt informés, les policiers se sont rendus sur les lieux où ils ont trouvé les corps des deux filles, allongés dans le couloir.
Les victimes avaient les mains ligotées dans le dos et ont été étranglées. Le corps de la mère a été retrouvé dans le salon, les mains et les pieds attachés, la bouche bâillonnée à l’aide d’un chiffon. La malheureuse a été elle aussi étranglée. Aucune infraction n’a été relevée, ni traces de violence sur les corps des trois victimes. Ce qui laisse supposer que le criminel les connaissait. La thèse du cambriolage a été écartée. Les autopsies des corps sont prévues et devaient être effectuées hier et doivent confirmer les causes des décès.