Les partis des islamistes algériens, à l’instar FJD s’organise de plus en plus. Abdellah Djaballah, secrétaire général du Front de la justice et du développement, a annoncé lors d’une conférence de presse qu’il a animée hier samedi en son siège, à Alger, la création d’un nouveau pôle qui est, selon lui, destiné exclusivement aux musulmans du pays.
« Cette initiative est purement individuelle, elle sort de toutes tendances des partis politiques dans le sens où ça sera des personnes non partisanes qui le composent. Un pôle qui réunira des individus digne de fois, des vrais musulmans, dont l’objectif est d’arriver à la concertation et à la communication politique sur l’actualité du pays », affirme d’emblée Djaballah, soulignant que le principe commun de ce pôle, ca sera le fait qu’il y aura pas de représentants particuliers, mais une volonté collectivité. «C’est ça la démocratie, celle qui a réussi à faire des différences et de la diversité», lance-t-il pour étayer ses propos.
A en croire le détracteur actuel de Abderezak Makri, les axes principaux sur lesquelles tiendra à travailler ce pôle seront centrés principalement sur la construction de l’avenir du pays. « L’autre axe, fondamentalement politique, concourra à réunir nos appréhensions, approfondir notre sens politiques et sociaux.
A rappeler, par ailleurs, que cette initiative du chef du Front pour la justice et le développement (FJD) vient après ses attaques patentes contre le MSP d’Abderrezak Makri, qu’il accuse plus au moins clairement de trahison de la Coordination nationale pour la liberté et la transition démocratique (CNLTD). Il lui reprochait le fait que qu’il sa conciliabule avec Ahmed Ouyahia, chef de cabinet de la présidence de la République. L’intention de Djaballah, en multipliant les attaques et les critiques contre Makri, serait d’affaiblir le MSP au sein de la CLTD, une formation politique connue pour être le parti islamiste qui s’impose au sein de la coordination .
