Il a agressé une ukrainienne en France : un Algérien devant la justice

Il a agressé une ukrainienne en France : un Algérien devant la justice

Le mois de juillet dernier, une Ukrainienne a fait l’objet d’une agression dans l’une des rues de Menton, qui se trouve dans le Sud-ouest de la France. Son agresseur ? un certain Algérien âgé de 37 ans, qui se trouve en situation irrégulière sur le territoire français.

Par ailleurs, après son arrestation et suite à la demande de l’avocat de sa défense de soumettre le prévenu à une expertise psychiatrique, le procès de Redouane B a été reporté pour le 22 août dernier. Malgré ce report, ce sans papiers algérien n’a pas échappé à la justice.

Un Algérien agressé une Ukrainienne en France

En effet, lundi dernier, Redouane B. est passé devant le tribunal correctionnel, afin d’y être jugé pour l’agression de Menton. Lors de sa comparution, le sans papiers a écouté attentivement les propos de sa victime, Maria l’Ukrainienne.

Cette dernière, qui maintient la même version du récit, a fait savoir qu’elle a été sauvée de cet agresseur grâce à l’une des voisines qui s’est mise à crier, après avoir vu la scène depuis son balcon. Blessée, mais encore sous le choc, Maria a fait savoir qu’elle ne sortait plus depuis son agression. Pour rappel, les faits se sont déroulés le 17 juillet dernier, vers 2 h 30 du matin, pas loin du parvis de la Basilique.

L’Algérien devant la justice

De son côté, Redouane B a avoué être en situation irrégulière sur le territoire français. Il poursuit en racontant qu’il faisait des petits boulots en Italie, de quoi se nourrir. En ce qui concerne l’agression, il a avoué avoir poursuivi la victime, mais pas le fait de l’avoir touchée et tenté de l’agresser.

Par ailleurs, face aux dires de ce prévenu. La défense de la victime a demandé de visualiser les images de vidéosurveillances, enregistrés près du lieu de l’agression. En effet, ces dernières montrent clairement la volonté de l’agresseur.

Après avoir écouté les deux parties, la procureure, Mégane Nomel, a demandé dix-huit mois de prison ferme. En revanche, et en se basant sur le bilan de l’expertise psychiatrique, qui prouve l’état normal de Redouane B., le juge chargé de son affaire lui a infligé deux ans de prison.