Ihsane el-Kadi : charges criminelles abandonnées et liberté provisoire rejetée

Ihsane el-Kadi : charges criminelles abandonnées et liberté provisoire rejetée

Dans l’affaire du journaliste Ihsane el-Kadi, selon le CNLD, ce jeudi 23 février le juge d’instruction n’a retenu que des délits en abandonnant les accusations criminelles, avec non-lieu partiel et renvoi devant le tribunal.

La programmation du directeur de Radio M et Maghreb Emergent, Kadi el Ihsane, devant la section correctionnelle près du tribunal de Sidi M’Hamed, Alger, ne devrait pas tarder.

Une demande de liberté provisoire a été introduite par ses avocats et rejetée par le juge d’instruction près du tribunal de Sidi M’Hamed, fera l’objet d’un examen le 26 février 2023 au niveau de la chambre d’accusation près de la cour d’Alger.

Retour sur l’affaire Ihsane el-Kadi

La justice avait de confirmé la détention provisoire du fondateur et directeur des deux médias digitaux Radio M et Maghreb Emergent, Ihsane El-Kadi, incarcéré depuis fin décembre 2023, et dans le cadre d’une enquête pour collecte illégale de fonds et atteinte présumée à la sûreté de l’Etat.

En effet, la chambre d’accusation de la cour d’Alger a rejeté avant, le dimanche 15 janvier, l’appel interjeté par le journaliste contre son incarcération, en « l’absence de ses avocats », a précisé à l’AFP Me Mostefa Bouchachi. « L’audience, prévue initialement mercredi, a été avancée à dimanche à l’insu des avocats de la défense, qui n’a pas été informée de cette décision. C’est une violation du droit de la défense », a-t-il ajouté.

Ihsane El-Kadi, est en détention provisoire le 29 décembre dernier après quatre jours de garde à vue. Il est soupçonné « d’avoir reçu des sommes d’argent et des privilèges de la part de personnes et d’organisations dans le pays et à l’étranger afin de se livrer à des activités susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’Etat et à sa stabilité », avait alors indiqué la Cour d’Alger.