L’entreprise Ifri prend bien soin d’indiquer, sur ses bouteilles vendues en France, que les colorants rouge-orangé [Jaune FCF (E110), Tartrazine (E102) et Ponceau 4R (E124)] ajoutés à la boisson ont des effets indésirables sur le comportement et la capacité de concentration des enfants, comme indiqué sur les 2 photos en bas de cet article (boissons de 33 et 25 cl).
Par contre, on ne trouve aucune indication de ce type sur les étiquettes des mêmes produits vendus en Algérie ! Ils n’oublieront pas de vous indiquer comment mieux conserver leur poison au frigo mais rien d’autre ! La santé des enfants algériens serait-elle moins précieuse que celle des enfants européens ? Nous invitons les consommateurs algériens à appeler le service consommateurs dont le numéro est indiqué sur les étiquettes et de poser la question, tout simplement. Si possible, enregistrer la conversation, c’est toujours utile.
Ce comportement inqualifiable prouve que, ce n’est pas tant la santé des consommateurs qui intéresse, en premier lieu, le fabricant. Ce qui le motive, c’est surtout la législation en vigueur avec laquelle les entreprises évitent de se trouver en porte-à-faux et qui ont peur des procès et amendes encourus. Une interdiction de ces produits dangereux est très simple, il suffit à l’état de le décider. Point. Contrairement à la vaccination forcée et autres obligations liées au terrorisme administratif, ces boissons peuvent être évitées sans difficulté ; il suffit de ne plus les acheter pour se prémunir du risque sérieux auquel expose la consommation intempestive de tels produits inutiles et aux effets délétères. Car, il faut bien le dire, rien ne vaut une bonne eau pure pour se désaltérer. Un jus naturel, obtenu en pressant des fruits frais, remplacerait avantageusement cette mixture chimique.