Les algériens semblent être peu soucieux des règles d’hygiène et de protection de l’environnement. En 2013, pas moins de 20 489 infractions aux règles urbanistiques et environnementales ont été enregistrées par les unités de la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement.
Le respect de l’environnement est loin d’être une préoccupation majeure en Algérie. Les décharges sauvages sont devenues un décor désolant qui s’agrippe à plusieurs quartiers des villes algériennes. Des initiatives ont été lancées par des associations, des collectivités locales et des particuliers, mais cela reste insuffisant pour en finir avec les dépôts sauvages d’ordures ménagères et de déchets en dehors des bennes à ordures et des décharges publics légales. Un comportement qui tende à se généraliser ces dernières années auxquelles les unités de la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement tentent de blâmer.
D’ailleurs ces unités ont enregistré 20 489 infractions aux règles urbanistiques et environnementales en 2013, selon Aissa Naili, contrôleur de Police et Directeur de la sécurité publique à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Sur ce total d’infractions, 7 256 sont liées au jet de déchets dans des endroits inappropriés et 12 346 à l’hygiène et à la santé publique, a précisé, aujourd’hui M. Naili lors d’une conférence de presse animée tenue en marge de la cérémonie de remise du prix vert au quartier le plus propre sur tout le territoire national.
Le contrôleur de Police à la DGSN a fait part, également, de 563 autres infractions concernant l’eau, 15 les forêts, 280 les espaces verts et 33 le littoral, précisant que 7 230 rapports sur ces infractions ont été adressés aux juridictions.
Hamid.M.