Hydrocarbures : les prix du pétrole se reprennent ce 14 septembre

Hydrocarbures : les prix du pétrole se reprennent ce 14 septembre

Ce mercredi 14 septembre, les prix du pétrole ont enregistré une légère hausse. Et ce, face aux craintes liées à la croissance de la demande mondiale de pétrole après la publication des prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

D’après les chiffres du site OilPrice, le Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a gagné 1.42 % pour s’établir à 94.53 dollars le baril. Tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre a quant à lui augmenté de 1.45 % pour atteindre les 88.76 dollars le baril.

De son côté, le brut algérien, le Sahara Blend, a perdu 1.82 % ce mercredi pour atteindre les 91.57 dollars le baril. Ainsi, le pétrole algérien s’est légèrement repris par rapport au week-end passé, quand il a fléchi sous les 90 dollars jusqu’aux 87.98 dollars le baril.

Croissance de la demande du pétrole : l’OPEP et l’AIE livrent leurs prévisions

Hier, l’OPEP a livré ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2022 et 2023, et ce, dans son dernier rapport mensuel du mois de septembre. D’après l’OPEP, « la croissance de la demande mondiale de pétrole en 2022 reste inchangée par rapport à l’évaluation du mois précédent, à 3.1 millions de barils par jour, pour une demande totale estimée à 100.03 millions de barils par jour ».

Concernant l’année 2023, l’OPEP a estimé que « la demande de pétrole devrait être soutenue par une performance économique toujours solide dans les principaux pays consommateurs, et par des améliorations potentielles quant aux restrictions liées à la Covid-19, et des incertitudes géopolitiques réduites ».

Par ailleurs, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a indiqué aujourd’hui que « les reconfinements en Chine pèsent sur la croissance de la demande mondiale de pétrole ». Ainsi, l’AIE a revu « à la baisse ses prévisions pour l’année 2022 », anticipant, toutefois, « un rebond pour l’année 2023, pour dépasser les niveaux pré-Covid ».