Selon lui, le domaine minier global est estimé à 1,5 million km² dont 60% sont ouverts à la prospection par les compagnies étrangères qui peuvent obtenir des autorisations pour réaliser des activités de prospection comme des acquisitions sismiques, des études géologiques et des forages stratigraphiques.
Ce potentiel qui concerne le pétrole, le gaz et le condensat se situe notamment au niveau des bassins du Sahara central et du sud-ouest algérien sans compter les nombreuses opportunités au nord du pays.
Pour lui, beaucoup d’efforts restent à mener dans ce domaine pourtant à forte valeur ajoutée.
«Le domaine minier reste largement sous-exploité, ce qui nous renseigne sur l’importance de l’effort qui reste à mener.
C’est pourquoi l’intensification de l’effort de l’exploration et le développement des découvertes déjà réalisées ont été inscrits comme actions importantes dans le programme de la politique énergétique du pays en matière d’hydrocarbures», a souligné M. Betata.
D’ailleurs, cette journée d’information marque, selon le même responsable, la volonté des pouvoirs publics de donner une «nouvelle dynamique pour ce secteur d’activité». Alnaft, poursuit-il, œuvre pour la promotion du domaine minier en hydrocarbures afin «d’intensifier l’exploration et le développement de nouveaux gisements découverts».
M. Betata estime, à cet effet, que les pays producteurs et les compagnies pétrolières devraient adapter leur stratégie au contexte actuel et continuer à investir en amont afin d’éviter des chocs pétroliers dans le futur. Le président de l’Alnaft a fait savoir en outre que l’Algérie, à la faveur de la dernière révision constitutionnelle, offre davantage de flexibilité et d’incitation aux opérateurs et améliorent le contexte dans lequel les opérations pétrolières sont menées, selon M. Betata.