L’appel d’offres pour de nouveaux blocs d’exploitation d’hydrocarbures de type conventionnel (pétrole et gaz) et non conventionnel (gaz de schiste) en Algérie, lancé récemment, vient d’aboutir au choix de cinq compagnies pétrolières étrangères.
C’est l’Agence nationale pour la valorisation des ressources des hydrocarbures (ALNAFT) qui a fait l’annonce de ces attributions ce mardi en rappelant que l’appel d’offres en question portait sur 31 blocs pour l’exploitation, mais seuls quatre périmètres ont intéressé les compagnies.
Parmi les compagnies retenues figure la norvégienne Statoil, qui est partenaire du groupe algérien Sonatrach et du britannique BP à Tiguentourine, qui a été retenue pour l’un des périmètres.
Son directeur général en Algérie, Bjorn Kare Viken a déclaré à l’AFP que « nous sommes heureux déjà d’être de retour » à Tiguentourine » et puis plus confiants aujourd’hui. Nous avons travaillé à renforcer le niveau de sécurité à un niveau acceptable pour nous »
D’autres consortiums formés notamment par les compagnies Shell (anglo-néerlandais), Repsol (espagnol), Enel (italien) et Dragon oil (émirati) ont également été retenus.
Malgré le peu d’engouement des compagnies, il s’agit d’ « un résultat acceptable », a réagi le président du comité de direction d’Alnaft, Sid Ali Betata.
Les consortiums Statoil-Shell, Repsol-Shell, Enel-Dragon oil et enfin Dragon oil-Enel ont été retenus pour quatre périmètres dans différentes régions du pays.
« Les périmètres proposés concernent les bassins sédimentaires contenant les hydrocarbures de type conventionnel et ceux de type non conventionnel, essentiellement les réservoirs compacts de pétrole et de gaz, communément appelés « tight oil » et » tight gas » « , a rappelé le responsable d’Alnaft. La signature des contrats aura lieu le 29 octobre à Alger.
Par ailleurs, il est à relever qu’aucune offre n’a été présentée pour le gaz de schiste, dont l’exploitation éventuelle a soulevé une levée de boucliers en Algérie.