La production nationale en hydrocarbures a atteint 223 millions Tep en 2009. Entre l’année 2000 et fin janvier 2010, les investissements dans le secteur énergétique dans les différents segments d’activité se sont chiffrés à 52,5 milliards de dollars, selon un bilan établi par le ministère de l’Energie et des Mines.
Le même bilan indique que ces investissements ont atteint 11,8 milliards de dollars en 2009 contre 2,3 milliards de dollars en 2000. Pour ce qui est de la production des hydrocarbures, celle-ci s’est établie à 223 millions tonnes équivalent pétrole (Tep) en 2009 contre 202 millions Tep en 2000.
Ces volumes représentent à la fois la production gazière et pétrolière du pays, exportés et ceux consommés sur le marché national.
Concernant le partenariat international, l’année 2009 a été marquée par la signature de quatre contrats d’exploration avec les compagnies ENI (Italie), British Gas (Grande- Bretagne), EON-Rhurgas (Allemagne) et Gazprom (Russie) ainsi que l’attribution de trois périmètres aux groupements Total-Partex, PTTEPCNOOC et Repsol-Gaz de France-Enel, dans le cadre du 2eme appel d’offres d’Alnaft. Le nombre de contrats conclus dans le cadre de la procédure d’appel d’offres s’élève à 47, selon les chiffres du ministère.
Pour le développement des ressources nationales des hydrocarbures, des efforts consentis en matière de recherche, de sismique et de forage se sont traduits par la réalisation de seize découvertes en 2009, dont 9 réalisées par Sonatrach en efforts propres. Depuis 2000, il a été réalisé 125 découvertes, précise encore le bilan.
Quant au volume d’hydrocarbures transporté par canalisation, il est passé de 250 millions Tep en 2000 à plus de 330 millions Tep en 2009, alors que la longueur globale du réseau de transport a augmenté à 17.450 km en 2009 contre 14.000 km en 2000, soit une évolution de 25% avec essentiellement l’apport des gazoducs et oléoducs GK2, GR42, GZ4, OZ2, OH4. Le montant de l’investissement cumulé dans le segment des canalisations s’est chiffré à 7,2 milliards de dollars durant la période 2000-2009.
Pour ce qui est du GNL, l’Algérie, pionnière dans l’industrie du GNL depuis les années 60 avec la réalisation de la première unité de GNl « la Camel » en 1964 à Arzew, est déterminée à consolider ce rôle et maintenir sa place en tant qu’acteur incontournable et crédible dans l’approvisionnement de ces clients traditionnels et acquérir d’autres marchés en Asie, et en Amérique. Pour atteindre cet objectif, Sonatrach a lancé plusieurs projets de production de gaz.
Il s’agit notamment des méga-projets de GNL de Skikda GL2K d’une capacité de 4,7 millions de tonnes/an et celui d’Arzew GL3Z d’une capacité de production de 4,7 millions de tonnes/an qui seront réalisés en 2012. Avec l’entrée de ces nouvelles unités, qui s’ajoutent aux 4 complexes (GL4Z, GL 1k, GL2Z et GL1Z) la capacité de production de GNL sera portée à près de 36 millions de tonnes/an.
En matière de raffinage, la capacité de traitement des cinq raffineries (Arzew, Skikda, Alger, Hassi Messaoud et Adrar) est de 2,6 millions de tonnes auxquelles s’est ajoutée la raffinerie de condensat de Skikda d’une capacité de 5 millions de tonnes/an.
Une nouvelle raffinerie à Tiaret d’une capacité de 15 millions de t/an est prévue pour 2014. D’autres projets de production de GPL, (GP3Z d’une capacité de 3 millions dt/an) d’ammoniac et d’urée (2 complexes à Arzew), de Mathanol à Arzew sont également prévus dans le programme de développement de projets de valorisation du gaz.
Le même effort a été déployé en matière de développement de capacités de transport des hydrocarbures par canalisation qui sont passées de 250 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2000 à plus de 330 millions de tep en 2009.
La longueur globale du réseau de transport est passée de 14000 km en 2000 à 17 450 km en 2009, soit une évolution de 25% avec essentiellement l’apport des gazoducs et les oléoducs, GK2, GR42, GZ4, OZ22, OH4. Le montant d’investissement cumulé dans ce segment s’est élevé, durant la période 2000-2009, à 7,2 milliards de dollars.
Pour renforcer le développement de transport à l’international, Sonatrach a inscrit dans son programme trois grands projets de gazoducs, à savoir le gazoduc Medgaz devant relier l’Algérie directement à l’Espagne, d’une capacité de 8 milliards de m3/an.
Son entrée en service est prévue pour cette année, le Galsi relie l’Algérie directement à l’Italie, d’une capacité de 8 milliards de m3/an, et le projet de TSGP devant relier le Nigeria à l’Algérie via le Niger vers l’Europe, d’une capacité de 20 à 30 milliards de m3/an.
Son entrée en service est prévue à l’horizon 2015.
Dalila T.