Hydraulique : Ouverture de la 7e édition du Salon international des équipements de l’eau (Pollutec)

Hydraulique : Ouverture de la 7e édition du Salon international des équipements de l’eau (Pollutec)

Le 7e édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau (SIEE – Pollutec 2011) s’est ouverte hier, en présence du ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, en présence de la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah.

La manifestation qui se déroule du 25 au 28 avril 2011 sur l’esplanade de l’hôtel Hilton d’Alger, accueille près de trois cents exposants du secteur de l’eau et dont la majorité, soit 70%, sont des entreprises algériennes, et 30% des opérateurs étrangers.

A l’issue d’une tournée dans les différents stands de l’exposition, M. Sellal a relevé une nette évolution en matière du nombre de participants et aussi des technologies, services et solutions proposés. « Cela reflète la croissance et la diversification des besoins de l’Algérie en la matière », a ajouté le ministre.

De son côté, Mme Bendjaballah a appelé les organisateurs du Salon à prévoir des stands dédiés à la recherche et développement pour les prochaines éditions.

Il faut dire qu’avec son design innovant et ses structures exposant ses équipements de dernière technologie, le Salon se promet d’offrir aux visiteurs professionnels (quelque 8.000 attendus) de trouver les solutions adaptées à l’Algérie dans tous les secteurs de l’eau : matériel et prestataires de service dans les domaines du traitement de l’eau et des eaux usées, de la distribution de l’eau, du traitement des pollutions industrielles, de l’analyse, mesure, contrôle et de l’irrigation.

« En fait, le challenge pour nous, est que l’eau ait un Salon à la hauteur des enjeux nationaux », a affirmé dans ce contexte, Sylvie Fourn, commissaire générale des Salons Pollutec, qui expliquera que l’ambition de cette manifestation est d’accompagner le vaste programme d’investissement du pays en mettant à la disposition du secteur, des systèmes d’information géographique dans les études de crues et inondations en Algérie, des techniques de gestion des systèmes complexes, des modes de financement de projets de traitement des eaux usées par recours au MDP,….

A noter cette année la présence officielle, après la France et l’Espagne, de deux nouveaux pays, la Belgique et les Pays-Bas.

Abdelmalek Sellal :

“ GDF Suez devra soumissionner à l’appel d’offres, comme tout le monde ”

Par ailleurs, le ministre a appelé les maîtres d’ouvrages du secteur à encourager les compétences nationales capables, selon lui, de fournir des équipements et services à la hauteur des normes internationales requises.

Selon lui, une démarche a été engagée par les pouvoirs publics afin « d’interdire l’importations de biens d’équipements et de services lorsque ces derniers sont localement produits et conformes aux normes de qualité.

Evoquant l’annonce de la résiliation, il y a une semaine, du contrat de gestion déléguée dans les wilayas de Annaba et d’El Tarf, avec l’opérateur allemand Gelssen-Wasser, le ministre a indiqué qu’un appel d’offres international sera prochainement lancé pour désigner la société qui prendra en charge la gestion déléguée des services de l’eau dans les wilayas et qu’en attendant, un intérimaire algérien a été désigné pour assurer la continuité de la gestion de la distribution de l’eau dans cette région.

Dans ce contexte il expliquera qu’un audit a été engagé par ses services pour évaluer et définir le montant des réparations dont l’opérateur allemand devrait verser à l’Algérie.

Le ministre a rappelé que la résiliation de ce contrat intervenait après une troisième et dernière mise en demeure adressée il y a plus d’un mois à Gelssen- Wasser, qui s’est montré incapable d’honorer ses engagements contractuels. Dans ce sens, il s’est montré « optimiste » quant à l’issue de cette affaire car, a-t-il répété, c’est l’opérateur allemand qui n’a pas pu tenir ses engagements. Enfin, à la question de savoir si la société française Suez-GDF, partenaire dans la gestion déléguée des services de l’eau dans la capitale, s’est proposée pour remplacer Gelssen-Wasser, M. Sellal a souligné que même si cette société s’est vraiment proposée, « elle devra passer par l’appel d’offres comme tout le monde ».

Reste à retenir que cette manifestation a été organisée par Reed Expositions France en partenariat avec le ministère des Ressources en eau. Elle est dédiée exclusivement aux professionnels de l’eau. L’édition 2010, s’est tenue à Oran.

A. Z.

Amenhyd ou l’investissement algérien par excellence

Pour son PDG, Chelghoum Djamel Eddine, le groupement Amenhyd a su s’imposer, grâce à son savoir-faire, sa technicité et son management, comme « un leader dans son domaine d’activité qui est l’eau ». Il est présent sur plusieurs grands chantiers. Pour diversifier et étoffer encore son portefeuille, il a l’ambition de s’intéresser à la réalisation des transferts d’eau, des grands barrages, des stations de traitement de l’eau, d’épuration et de dessalement.

En effet, en l’espace d’une quinzaine d’années d’existence le groupe Amenhyd, est devenu un des leaders nationaux dans les domaines de l’hydraulique, de l’environnement et des travaux publics, il participe pour la 7e fois au Salon Pollutec d’Alger.

Réunissant cinq filiales spécialisées dans l’environnement et l’hydraulique, le groupe veut faire part, à travers cette participation, de sa maîtrise des « technologies de prévention et de traitement des pollutions » et plus généralement de « la préservation de l’environnement et de la mise en œuvre du développement durable », selon M. Chelghoum.

Plusieurs actions sont à l’actif de ce groupe, parmi elles, on peut citer la réduction de la vulnérabilité des zones urbaines de la wilaya d’Alger contre les inondations, l’étanchéité de la station d’épuration de Oued Souf, le transfert de la chaîne côtière ouest d’Alger… Quant aux projets en cours de réalisation, on notera encore le programme de protection de la vallée du Mzab contre les crues, la réalisation des stations d’épuration de Ghardaïa et Tamanrasset, des centres d’enfouissement, la réhabilitation de sites de décharges…

Aussi, le groupe, selon son premier responsable, agit dans la nouvelle réforme économique et sociale de l’Etat pour répondre à la demande du marché en procurant un produit de qualité, en contribuant à la création d’emploi et l’extension de la relance économique du pays. « Notre ambition aujourd’hui est d’avoir des partenariats tant avec le secteur privé que public pour pouvoir répondre à la demande. Il faut dire qu’il y a de la place pour tout le monde, dans le vaste programme d’investissement du pays », a enfin expliqué ce jeune chef d’entreprise, très fier d’avoir pu réaliser et réussir ses projets dans son propre pays.

Amel Z.