Hugo Lloris, gardien de l’équipe de France: « Il nous reste le match le plus important de notre carrière »

Hugo Lloris, gardien de l’équipe de France: « Il nous reste le match le plus important de notre carrière »

Le gardien et capitaine de l’Equipe de France, Hugo Lloris, affirme qu’il reste encore un match, certainement le plus important de sa carrière, lui et ses coéquipiers mardi soir en finale de la Coupe du monde.

Que retenez-vous de cette demi-finale?

C’est fantastique, mais le plus dur reste à faire, il reste encore une étape. Il ne faut pas céder à l’euphorie. Ceux qui étaient à l’Euro-2016 auront leur mot à dire. Les jeunes sont réceptifs, c’est important. On a cette expérience de cette mésaventure, on va essayer de mettre tous les ingrédients de notre côté pour gagner cette Coupe du monde.

Quel rôle a joué Didier Deschamps dans votre parcours?

Il mérite tout le crédit, c’est lui qui élabore les plans de jeu. Cette victoire face à la Belgique est vraiment la sienne même si les joueurs ont fait ce qu’il fallait sur le terrain. On a fait ce qu’il nous demandait, éviter de leur donner des espaces. On a défendu relativement bas, mais ça nous a servi. On avait dit avant la compétition que si la France voulait réaliser de grandes choses, il fallait s’appuyer sur un bloc défensif. C’est le cas jusqu’à présent, mais le bilan on le fera à la fin. Il faut savourer parce que c’est une grande victoire mais il reste encore un match, certainement le plus important de notre carrière.

N’est-ce pas frustrant ce style de jeu si défensif?

Eux aussi, ils ont défendu très bas. C’est normal, des deux côtés il y avait des joueurs très rapides, très percutants. Pour bien défendre face à une telle équipe, il faut défendre bas. Il y avait un plan de jeu, on l’a respecté. Tout le crédit revient au sélectionneur. Dans le football, il n’y a pas une seule manière de jouer, je suis bien placé pour le savoir. A Tottenham (son club, ndlr), on a eu une culture offensive qui laisse beaucoup d’espaces dans le dos et qui demande de jouer autrement. Il n’y a pas de vérités dans le football, la seule vérité, c’est celle du résultat. Après, il faut toujours un peu de réussite. La Belgique, c’était l’équipe la plus complète, ils savent tout faire. On a peut-être beaucoup défendu, mais il fallait le faire, parce que c’était peut-être la meilleure manière pour les battre.