Houna qassantina, Abdelhamid Aberkane : Le Khroub au coeur et l’Algérie en bandoulière

Houna qassantina, Abdelhamid Aberkane : Le Khroub au coeur et l’Algérie en bandoulière

Abdelhamid Aberkane figure sur le cursus honorum de l’ancien lycée Albertini de Sétif publié par l’association des anciens, mais lui seul peut narrer les pérégrinations du jeune étudiant sur les routes improbables d’un festival international de la jeunesse aux premières années de l’indépendance.

Lancées de manière aussi spectaculaire qu’efficace avec la réception de Benjamin Stora, Les rencontres de Constantine, troisième volet de la manifestation «Houna Qassantina», reviennent ce premier samedi de mars avec un invité de qualité et de poids, en l’occurrence le professeur Abdelhamid Aberkane.

En vérité, les promoteurs des Rencontres de Constantine avouent volontiers avoir eu, dès le lancement de la manifestation, l’emblématique maire du Khroub dans leur viseur et qu’il se sont tenus à une obligation de réserve dans l’attente de la fin de mandat l’automne dernier. Celui qui a constamment professé sur diverses tribunes la nécessité de «penser global et d’agir local», se présente volontiers comme «une personne ordinaire» et c’est précisément les parcours multiples de l’universitaire brillant comme du militant autant attaché à l’idée de la citoyenneté qu’aux valeurs du Front de Libération nationale qui n’oublie pas qu’il faut aussi un enfant de la guerre. Le hasard de la programmation fait que les rencontres avec Abdelhamid Aberkane vont se tenir au moment où l’un de projets qu’il avait porté avec coeur, la résidence «Waha» – Oasis -, ouverte aux cancéreux et à leurs familles, se concrétise et prend place dans le champ de la santé publique qui aura été le fil rouge de l’engagement du professeur de médecine ou du ministre de la Santé qu’il avait été.

Abdelhamid Aberkane figure sur le cursus honorum de l’ancien lycée Albertini de Sétif publié par l’association des anciens, mais lui seul peut narrer les pérégrinations du jeune étudiant sur les routes improbables d’un festival international de la jeunesse aux premières années de l’indépendance. Faudra-t-il sans doute détailler les années de formation, notamment dans les universités françaises, pour éclairer les choix du médecin en faveur de la spécialité en réanimation-anesthésie dont il fut, en Algérie, l’un des pionniers? Ses empreintes demeurent,