L’ex-président égyptien Hosni Moubarak a été déclaré «cliniquement mort» mardi soir après son transfert dans un hôpital militaire de la banlieue du Caire, a annoncé l’agence officielle Mena.
M. Moubarak est « cliniquement mort », « son cœur a arrêté de battre et il a été soumis à un défibrillateur plus d’une fois mais il n’a pas réagi », selon l’agence, citant une source médicale.
Cette mort intervient alors que la tension monte à nouveau en Egypte suite à la dissolution du parlement par l’armée.
Des milliers d’Egyptiens ont manifesté place Tahrir, au Caire, pour dénoncer le « coup constitutionnel » des militaires au pouvoir, qui viennent de s’octroyer de vastes prérogatives leur permettant de rester aux commandes quelle que soit l’issue de l’élection présidentielle.

Les deux protagonistes du vote qui s’est achevé dimanche, le Frère musulman Mohammed Morsi et l’ancien Premier ministre de Hosni Moubarak Ahmad Chafiq, assurent chacun avoir gagné, en attendant les résultats officiels jeudi.
Les appels à manifester ont été lancés par des organisations de jeunes militants pro-démocratie rejoints par les Frères musulmans, première force politique d’Egypte et rivaux historiques des militaires qui dominent le système depuis la chute de la monarchie en 1952.